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6èmes rencontres soignantes en psychiatrie : « Gère tes émotions ! » : Quelle implication pour quels soins ?
Où et quand ? Le 13 octobre 2020 à la Cité des Sciences et de l'Industrie, à La Villette, Paris.
Plus d'infos ici.
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À l’hôpital, et singulièrement en psychiatrie, les soignants doivent « gérer leurs émotions » et s’engager « ni trop, ni trop peu » dans la relation thérapeutique. Cette injonction suggère qu’il serait périlleux et non professionnel de s’impliquer. Pourtant les capacités émotionnelles du soignant sont essentielles dans la relation thérapeutique.
En psychiatrie il faut souvent résister et tenir bon face à l’intensité des troubles émotionnels de certains patients, et s’il existe des émotions agréables à partager d’autres percutent les soignants. Souffrance, peur, colère, culpabilité, tristesse peuvent générer des contre-attitudes parfois délétères et impacter les décisions. Comment différencier émotions, affects et sentiments ? Quelle est leur fonction ? Comment reconnaître ces éprouvés et faire en sorte qu’ils ne nuisent pas à la relation, au soin, au patient et au soignant lui-même ?
Les émotions se déclinent en une infinité de nuances qu’il faut accepter d’abord de découvrir en soi. Quelle alliance nouer avec un soignant qui verrouille ses affects ou à l’inverse absorbe les émotions des patients comme une éponge ? Que peut-il faire de ses ressentis et que lui apprennent-ils ? Comment partager ce travail émotionnel ?
En psychiatrie, différentes approches permettent de penser l’implication du soignant, parmi elles le développement de son intelligence émotionnelle. Comment améliorer cette capacité à identifier ses propres émotions, à les exprimer de manière adaptée et à les utiliser au mieux ? Comment moduler ses émotions en fonction de chaque situation ? Quels dispositifs peuvent favoriser l’élaboration collective des émotions ?
Journée de printemps de l'Association française des psychiatres d’exercice privé (AFPEP)
« Le monde bouge, il nous bouscule et bouscule les adolescent(e)s qui en sont les témoins, les acteurs-trices, parfois les otages et victimes. Il suffit d’un rien pour que la vie d’un(e) ado bascule : une rupture sentimentale, une recherche d’identité troublée par des situations existentielles difficiles, un mal-être, une mauvaise rencontre…
De nouvelles formes de violences se développent chez les ados, notamment à travers les réseaux sociaux qui banalisent ces actions et peuvent conduire les victimes au suicide. La mise en scène de soi, de sa souffrance, peut conduire à des actions irrémédiables, tels ces autodestructions en direct qui font le buzz.
Dans une société en mutation frénétique, l’adolescent(e) peine à trouver sa place et son projet de vie ; il-elle tente maladroitement d’exprimer son malaise et ses attentes. Pris(e) dans des contradictions anxiogènes, il-elle tente de se frayer un chemin dans une société complexe dont il-elle n’a pas toujours les codes d’accès. L’accroissement des addictions de tous ordres, des conduites extrêmes, la dérive délinquante, l’engagement terroriste ont mis en exergue ce désarroi et la quête d’identification qui peut s’égarer dans l’illusion de toute-puissance, d’héroïsation et de destructivité aux accents suicidaires.
Quoi faire, comment faire face à ces risques ? Qui doit s’en charger et qui fait quoi ? Parent, milieu scolaire, ados entre eux, psychiatre, psychologue, éducateur-trice, forces de sécurité, chacun doit tenir son rôle sans confusion et dans le respect de l’ado, afin de comprendre, de cadrer, de soigner plutôt que stigmatiser l’ado dans son comportement déviant. Cette attention permet d’anticiper la phase critique du passage à l’acte, de limiter sa brutalité et son imprévisibilité.
Mais ne dramatisons pas, nombreux-ses sont les ados qui vont bien et l’adolescence reste un passage délicat qui oblige à franchir des épreuves, et donc des dangers. Si on constate que les ados sont de plus en plus nombreux-ses à être en souffrance, c’est probablement qu’ils-elles osent le dire, faire appel et consulter des psys, parfois de leur propre chef.
Comment le psy peut agir pour les accompagner dans ce parcours d’obstacles et parfois d’errance, pour qu’ils-elles prennent une consistance existentielle ? N’oublions pas que la période adolescente est aussi riche d’un potentiel créatif qu’il faut révéler et valoriser. »
Contact : 01 43 46 25 55 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.,
Du 14 au 21 mars 2020
Depuis quelques années d'incroyables progrès sont réalisés dans des centres spécialisés pour améliorer le quotidien des personnes souffrant de troubles psychiques. La Schizophrénie se soigne de mieux en mieux! Grâce à l'effort conjugué de spécialistes issus de très nombreux domaines on comprend mieux la maladie de son origine à sa prise en charge. La campagne 2020 fait la lumière sur les incroyables découvertes et la collaboration de tous pour améliorer la prise en charge d'environ 1% de la population mondiale.
Pour marquer la 17e édition des Journées de la Schizophrénie, des événements sont organisés en Suisse, en France, au Bénélux, au Québec, en Algérie, au Cameroun, au Liban et au Togo. Relayés en quatre langues, les messages visent à faire tomber les tabous et à déstigmatiser la maladie auprès des jeunes, du grand public et des médias. Les avancées des très nombreuses recherches feront l'objet de publications accessibles à tous.
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17ème journée thématique organisée par le Centre ressources handicap psychique (CReHPsy) Pays-de-la-Loire, à Angers, le 06 mars 2020.
Et parfois, les choses se passent mal. Parce qu’il n’est pas facile d’accéder aux soins, parce que la pathologie émerge trop brutalement, parce qu’une addiction, brouillant le tableau clinique, vient aussi faire obstacle à la prise de conscience de la personne, parce que la méconnaissance de la maladie est trop profonde, parce que l’impulsivité, qui rompt les liens, est trop ancrée, parce que la violence est constamment à fleur de peau…
On reproche parfois à la réhabilitation psychosociale de ne pouvoir apporter ses bienfaits qu’aux personnes déjà conscientes de leur état, bien engagées dans le rétablissement, capables de consentir durablement aux contraintes des démarches à faire, des parcours à suivre.
Mais qu’en est-il pour les personnes en situation de crise ? Quelles sont les réalités de l’urgence en France aujourd’hui ? Où s’observe-t-elle ? Quels risques recouvre-t-elle ? Pour la personne, pour son entourage.
La réhabilitation, les « pratiques orientées rétablissement » offrent elles des perspectives, des solutions, des outils ? Peuvent-elles enrichir les stratégies de prévention, d’anticipation et de réduction du danger ? Et qu’apportent-elles au plus fort de la crise ?
Comme à l’accoutumée, la journée se partagera entre apports cliniques, repères théoriques, données probantes, retours sur expériences.
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Journée « Regards croisés sur l’actualité de la recherche en psychiatrie » - Paris - 25 janvier 2020
« Sous l’égide du Ministère de la Santé, l’Institut de Psychiatrie de Sainte-Anne organise avec l’Inserm et les associations de malades une journée « Regards croisés sur l’actualité de la recherche en psychiatrie » le 25 janvier 2020 de 10h à 17h à la salle Laroque Ministère des solidarités et de la santé 14, Avenue Duquesne, 75007 Paris.
Ce sera une journée de partage de connaissances et d’expériences avec les patients, leurs représentants, les scientifiques, les professionnels de santé. L’après-midi est consacrée à une table ronde d’échanges, organisé par le groupe NeuroPsy du réseau ScienSAs sur « l’Addiction dans les troubles psychiatriques ».
Cet événement qui a lieu à la suite du Congrès de l’Encéphale en janvier est l’occasion pour les associations d’échanger avec les équipes de recherche et les soignants. »
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En 2019, la dynamique initiée par les 5èmes Rencontres de la recherche en soins en psychiatrie a mobilisé 70 établissements et activé un réseau de plus de 1000 professionnels.
L’évolution de la recherche en soins en psychiatrie (RSI) au cours des dix dernières années a été marquée par la montée en puissance de la qualité des projets de recherche, la richesse des données recueillies, la communication et la publication des résultats et leur transfert des dans les pratiques de soins.
L’implantation et l’ancrage de la RSI sont aujourd’hui significatifs et irréversibles. La diffusion d’une véritable culture de la recherche en soins est à l’œuvre. Une des particularités de cette recherche est de partir de questions, de constats de terrain et d’interrogations pratiques. « Avant tout, il faut savoir poser les problèmes » (Gaston Bachelard-1999). Indépendamment des chemins méthodologiques, ce champ de la recherche se caractérise donc par son opérationnalité.
Nos Rencontres participent de ces croisements et de ce mouvement. Ancrées sur un réseau national et international, elles œuvrent pour
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> Recherche en soins : autonome ou sous tutelle ?
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> https://www.rrspsy.fr/rsi/index.php/rrspsy/programme-6emes-rrspsyS'inscrire :
> https://www.rrspsy.fr/rsi/index.php/component/tags/tag/inscriptionInformations pratiques :
> Les 23 & 24 janvier 2020 au Centre hospitalier de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, dans la métropole de Lyon.Les maladies psychiques concernent 12 millions de Français … mais restent mal connues et mal soignées. Pour faire avancer leur prise en charge, la Fondation de France et l’Institut Montaigne ont animé depuis mars 2018 un cycle de rencontres dans sept régions de France. Résultat : un ensemble de propositions concrètes, dévoilées et mises en débat lors du Grand Rendez-Vous, le 9 décembre 2019.
Inscription en ligne
> https://www.fondationdefrance.org/fr/grand-rdv-parlons-psy
Informations pratiques
Programme sur https://c3rp.fr/colloque-afrc-2019/
Inscription en ligne ou par e-mail :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. – 04.26.73.85.42
Tarifs : Membres AFRC : 30€ / Non membres : 60€ Internes (membres de l’AFFEP) : Gratuit Inscription après le 1er août : 95€
"Il faut le recadrer !" : quelles limites pour quels soins ? Certaines limites qui bordent l’espace thérapeutique favorisent le soin, d’autres se dressent comme des obstacles qui figent les relations et génèrent d’inutiles frustrations, conflits et malentendus. La limite doit rester au service du soin et non l’inverse.
Confrontés à des comportements qui attaquent le lien à l’autre ou l’ignorent, les soignants ont parfois du mal à se positionner et à savoir quelle attitude adopter. Ils peuvent alors se retrancher derrière un règlement rigide. Comment différencier ce qui relève de la loi, du règlement et de la coutume ? Qu’implique ce repérage en termes de soins ? Comment faire cohabiter cadres thérapeutique et juridique ? Si certains patients ne tolèrent pas la moindre frustration, d’autres réagissent à des dysfonctionnements institutionnels. Savoir poser des limites c’est être capable de dire "non" à ce qu’il fait mais "oui" à ce qu’il est.
Comment acquérir cette compétence et entretenir cette souplesse émotionnelle ? Avec quels types d’outils ? Comment maintenir une ambiance qui permette de poser des limites à un patient tout en lui manifestant un accueil inconditionnel. "Recadrer", n’est-ce pas finalement instaurer un espace de parole et de prise de décision commune qui engage chaque partenaire du soin.
Programme, renseignements : rencontressoignantesenpsychiatrie.fr

Vous êtes tous concerné-e par ce cours de sensibilisation sur la santé mentale !
Ce MOOC s’adresse en effet à tout un chacun-e et pas seulement aux professionnels, aux proches ou aux usagers.
Les principales questions qui seront abordées dans ce cours sont :
- Quel est mon rapport à la santé mentale ?
- Est-ce possible de se rétablir d’un trouble psychique ?
- Comment soutenir les personnes malades ?
- Comment prendre soin de ma propre santé mentale ?
Organisme formateur : Institut et Haute Ecole de la Santé La Source & EESP
Format : Cours en ligne ; Effort : 3 heures/semaine ; Début : 10/10/2019, Journée mondiale de la santé mentale ! Fin : 02/12/2019 ; Durée : 6 semaines
Coût : Gratuit
Professeur : Pascale Ferrari
Inscriptions : https://moocs.hes-so.ch/#courseid=76

Implication des proches dans les soins psychiatriques – Confrontation des « savoir-faire » en France en Amérique latine
Quatre parties
- Les proches et l’émergence des troubles
- Les proches et le système de soins
- Les contraintes aux soins dans différents pays
- Les proches et les variantes de l’hospitalisation
Programme détaillé à venir
Informations pratiques :
Vendredi 29 novembre – 8h30 – 17 h00 - GHU Paris – Site Sainte-Anne
Pour consulter l’argumentaire ou s’inscrire, suivez le lien GHU PARIS.