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Au cours de l’été 2017, il y eut « l’affaire » de la cellule capitonnée de Fort Boyard » puis la Une de La Provence « Comment la société les gère – Les barjots, les schizos et les autres ... », les déclarations de M Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, les « escape games » tel Lost Asylum. Nous avons déjà relaté ces tristes faits ici.

Et voici aujourd’hui, qu’une campagne de marketing transforme le Musée Grévin (Paris) pour Halloween en "hôpital de l'horreur" ; elle est d’une rare violence. Violence des mots dans la présentation du scénario sur le site du musée : " …Malheureusement, la ville (Paris) comporte encore de nombreux mendiants, malfrats et malades repoussants qui ternissent l’image de la cité. La préfecture de Police a donc décidé de frapper fort en mettant en place une politique drastique pour vider les rues de Paris de tous ces gens dangereux et gênants...", et le public est invité « En fin de parcours au café Grévin pour fêter « le Paris libre, le Paris nettoyé ! » (sic). » Violence des images aussi de la vidéo qui montrent des soi-disant « fous » pourchassés, placés sous contrainte, brutalisés, torturés sur fond sonore de cris et de plaintes par des personnages en blouses blanches.

Nous avons envoyé un courrier (voir ICI) à Monsieur Yves Delhommeau, directeur général du musée Grévin, Monsieur Jacques Toubon, Défenseur des droits, Monsieur Patrick Gohet, adjoint au Défenseur des droits. Ce courrier a été porté à la connaissance de Monsieur Dominique Marcel, président directeur général de la Compatgnie des Alpes, administrateur de Grévin, de Stéphane Bern, Pdt de l’Académie des Grevin qui, lui, nous a répondu immédiatement (voir ICI ). Nous attendons encore les autres réponses.

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