
Le congrès Profamille s'est déroulé sous le soleil de Montpellier les 18 et 19 novembre.
PromesseS est intervenue à 3 reprises en séance plénière : Karine Forterre (vice-présidente PromesseS) et notre présidente Dominique Deffis ont présenté notre association et nos actions - après le mot de l’Unafam.
Pour consulter la présentation du congrès 2021, cliquez ICI.
Elles ont pris la parole pour présenter le programme de formation #KEZAKOSCHIZO - sa genèse, son développement concernant les fratries, et le sondage à destination des jeunes, récemment diffusé.
Karine était conviée à la table ronde « Paroles de familles », de l'équipe de Montpellier, conduite par Laura Palle (IDE coordinatrice au CHU de Montpellier). Cette table ronde réunissait proches aidants et associations
Nous avons reçu de nombreux retours positifs de membres de Profamille dont certains connaissent mal notre association. Plusieurs nous ont fait part de leur désir de collaborer et nous invitent à présenter nos projets au cours de leurs sessions.
Ce congrès a été l'occasion de présenter le jeu Quiz'Ô et de le vendre. Un atelier lui a été consacré animé par Marie Dominique Ginez et Ginette, de l'équipe Profamille de Nice. Il a réuni une quarantaine de personnes.
Merci à l'association Profamille et l'équipe de Montpellier pour leur accueil chaleureux et la parfaite organisation.
Pour en savoir plus sur le jeu Quiz'Ô, cliquez ICI.
Le sujet de ce congrès étant bien entendu l’évolution de Profamille, Yann Hodé a présenté le bilan et les perspectives.
Ce bilan a mis en exergue 4 points :
- La croissance du réseau malgré la pandémie : Aujourd’hui 74 équipes francophones font partie du réseau pour 1491 personnes inscrites en session 2021.
- La consolidation des effets positifs avec notamment la diminution par 2 des tentatives de suicide des patients dans l’année qui suit la fin du programme ;
- La poursuite de l’amélioration des effets bénéfiques sur l’humeur des familles et le fonctionnement des patients.
- Enfin, un nouvel effet a pu être mesuré : l’amélioration des interactions familiales. Non seulement ces interactions positives sont plus nombreuses entre le proche inscrit au programme et le patient mais elles sont également élargies aux autres membres de la famille.
Yann Hodé conclut donc à un bilan positif de cette version 3.3 du programme.
En ce qui concerne les perspectives générales, son constat est moins réjouissant :
- Les études montrent, les unes après les autres, que trop peu de familles et de patients se voient proposer un programme thérapeutique (18% des malades ont participé à un programme dETP) ou un accompagnement psycho social (33% sont accompagnés par un SAVS-SAMSAH)*.
- La psychiatrie est en crise et peu d’éléments permettent aujourd’hui d’espérer une amélioration rapide.
Cette crise aurait pu être traversée grâce à une meilleure psycho éducation des familles, or, force est de constater, à la lecture des derniers critères de certification (des établissements de santé) établis par l’HAS, que ce n’est pas la voie choisie : toute référence à la nécessité d’un partenariat avec les familles a été supprimée. La psycho éducation des familles n’est clairement pas un moyen choisi par nos institutions de santé. Yann Hodé interpelle donc directement les associations de familles dont nous sommes : « Les associations de familles vont elles se mobiliser énergiquement pour ce combat ? »
*SAMSAH : Service d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés
*SAVS : Service d’accompagnement à la vie sociale