LES SCHIZOPHRÉNIES
Dans chaque rubrique ci-dessous, vous trouverez des documents liés à la MALADIE (articles, études, analyses, vidéos de conférences, films, etc.) que nous trouvons intéressants et utiles.
N’hésitez pas à nous proposer toute information qu'il vous semble pertinent de publier ici. Nous nous réservons le droit de l’insérer dans ces rubriques.

Données de preuves en vue d’améliorer le parcours de soins et de vie des personnes présentant un handicap psychique sous-tendu par un trouble schizophrénique
Ce rapport (160 pages) présenté par la Pr Marie-Christine Hardy-Baylé, responsable du Centre de preuves en psychiatrie et santé mentale (CH de Versailles), présente une somme d’informations et de recommandations. Il dresse notamment un état de l’art des pratiques en France et à l’étranger ainsi qu’un tableau complet des nouvelles thérapeutiques. Il insiste aussi sur l’importance des questions d’hébergement et de l’insertion professionnelle. Au chapitre des améliorations préconisées, notons deux idées phares développées par la rapporteuse lors de sa présentation en novembre 2015 :
. La mise en place de la continuité d’un service social, assuré par des professionnels du social dès le début du parcours du patient comme il existe une continuité du suivi sanitaire assuré par des professionnels de santé.
. La nécessité d’un « vrai » suivi ambulatoire, dans l'environnement naturel du patient, et surtout pour les cas les plus graves.
Rappelons que le Centre de Preuves assure l’actualisation des savoirs leur appropriation par les professionnels, et la diffusion d’alertes sur des pistes d’amélioration confortées par les données. Il peut être amené à soutenir la mise en place d’actions d’amélioration choisies par les acteurs locaux, mais ce n’est pas lui qui en décide.
Recommandation de bonne pratique en psychiatrie : comment améliorer la prise en charge somatique des patients ayant une pathologie psychiatrique sévère et chronique
Cette recommandation de bonne pratique (32 pages) émane de la Fédération Française de Psychiatrie/ Conseil National Professionnel de Psychiatrie (juin 2015).
Ce rapport a l’intérêt de mettre la lumière sur le suivi de la santé physique des malades pour enrayer la surmortalité qui les atteint. Cette dernière est certes due en partie au nombre élevé de décès par suicide des patients. Cependant le constat des usagers et de leurs familles, ainsi que des professionnels du champ de la psychiatrie est que les patients souffrant de troubles mentaux sont délaissés quant à leurs problèmes somatiques et présentent un certain nombre de pathologies physiques soit iatrogènes, soit secondaires (effets indésirables des traitements) ou inhérentes à leur trouble mental, (comorbidités addictives). Rappelons que la mortalité des personnes souffrant de schizophrénie, tous âges, sexes et causes confondues (naturelles et non naturelles), est de 4,5 fois supérieure à celle de la population générale.
Un repérage et un diagnostic plus précoce sont indispensables du fait des conséquences graves de ces maladies sur la qualité et la durée de vie de ces patients.
Schizophrénie – Il est temps de s’engager à modifier la politique - Un guide destiné aux patients et aux groupes de défense de leurs droits à l’appui de la modification de la politique
Ce rapport (12 pages en français) résume est un résumé du rapport Oxford Health Policy Forum - Schizophrenia qui fait référence.
Il présente les conclusions et les résultats unanimes d’un groupe international, principalement américains et européens, de psychiatres, de chercheurs, d’infirmiers/infirmière, ainsi que de patients et d’aidants faisant preuve d’expertise et d’expérience dans le domaine de la schizophrénie.
Il constitue un tour d’horizon factuel des politiques de prise en charge de la schizophrénie dans le monde reposant sur des preuves cliniques et scientifiques. Il donne un aperçu direct de ce que vivre la schizophrénie au quotidien représente dans la réalité et la pratique.
Il pose trois conclusions majeures étayées par des résultats cliniques et scientifiques :
. La probabilité d’un bon rétablissement pour les personnes atteintes de schizophrénie s’est considérablement améliorée au cours de ces quelques dernières décennies ; grâce à une prise en charge mieux appropriée. Ainsi, de nombreuses personnes souffrant de ce trouble peuvent maintenant bénéficier d’une qualité de vie acceptable.
. Une approche moderne de la prise en charge de la schizophrénie est nécessaire tout au long du chemin du rétablissement.
. Des changements de politique fondamentaux sont nécessaires pour accélérer le changement.
Les parcours des personnes en santé mentale – Première Approche - ANAP
Cette brochure de l’ANAP (24 pages) est destinée aux professionnels pour leur permettre de comprendre et anticiper les changements.
La notion de « parcours en psychiatrie et santé mentale » est récente et elle est peu encore usitée. Par cette brochure, L’ANAP a voulu mettre en exergue cette dimension qui implique aussi bien les patients eux-mêmes, les familles, les aidants, les soignants du sanitaire et du médico-social et les acteurs de l’environnement social.
Ce travail a pu se faire en identifiant 5 portes d’entrée dans le parcours, qui impliquent et interrogent l’ensemble des acteurs :
. L’accès au diagnostic et aux soins psychiatriques ;
. Les hospitalisations inadéquates ;
. L’accès aux accompagnements sociaux et médico-sociaux ;
. L’accès aux soins somatiques ;
. La prévention et la gestion des situations de crise.
Partant de cette approche, plusieurs constats ont été réalisés, dont par exemple :
. La régulation séparée des secteurs sanitaire, médico-social et social est une entrave à la visibilité des
parcours ;
. La non-demande de nombreux patients ;
. Le handicap psychique est une réalité encore méconnue des professionnels du sanitaire et médico-social ;
. La faiblesse des outils de mesure fait obstacle à une objectivation du service rendu.
Des propositions ont été élaborées qui permettent aussi bien de tenir compte de la complexité des problématiques, que d’aider au questionnement concret des acteurs.
L’ANAP (Agence Nationale d’Appui à la Performance des établissements de santé et médico-sociaux) vient en appui de ces entités, ainsi que des ARS, pour les aider à réaliser leur mission dans le cadre de la réforme du système de santé français.
Source : http://www.anap.fr - "Droits réservés"
Prévention des maladies psychiatriques : pour en finir avec le retard français
Cette étude de 94 pages de l’Institut Montaigne (octobre 2014), publiée en collaboration avec la fondation Fondamental, partie prenante du Groupe de travail, se concentre sur 4 maladies psychiques : (schizophrénies, troubles bipolaires, dépressions et autisme).
Elle conclut à l’urgence à inscrire les maladies mentales dans une politique de prévention globale et à repenser leurs modes de prise en charge à la lueur des progrès accomplis et des pratiques les plus porteuses d’espoir.
Elle dessine les axes d’une politique de prévention ambitieuse pour en réduire les conséquences dramatiques, tant à l’échelle individuelle que collective.
La schizophrénie sur France 2 - 14 janvier 2019
A REVOIR - L'émission "ça commence aujourd'hui" présentée par Faustine Bollaert sur France 2, donnait le 14 janvier la parole à des personnes atteintes de schizophrénie ainsi qu’à leurs proches : Jason et Jennifer Bunnens de SCHIzo'Jeun'S (une des 7 associations du Collectif Schizophrénies), Florent et Catherine Babillote notamment.
Pour revoir l'émission, cliquez ICI
Schizophrénie, Ne plus en avoir peur – Paris Match 13/19 décembre 2018
Paris Match a publié en décembre cet entretien avec le professeur Raphaël Gaillard, chef de pôle à l’hopital Sainte-Anne à Paris, et président de la Fondation Pierre Deniker.
Un article qui livre au grand public une information scientifique de qualité, et contribuera à faire évoluer l’opinion sur ces troubles méconnus et par là-même très stigmatisés.
Un extrait : « C’est la maladie mentale à la fois la plus célèbre et la moins bien connue du grand public. On imagine les patients violents : c’est faux ! la violence de cette maladie, c’est d’en être atteint. Il ne faut plus avoir peur des presonnes qui en souffrent, ni les stigmatiser ; attitude qui nuit à leur accès aux soins. J’insiste sur l’importance du traitement précoce, qui change drastiquement l’évolution. »
Pour lire la suite, c’est ICI
La schizophrénie sur RFI - Juillet 2018La schizophrénie était le thème de l’émission Priorité Santé sur RFI le 8 juillet 2018, avec la participation de Fabienne Blain présidente du Collectif Schizophrénies, du Pr Marie-Odile Krebs, de l’hôpital Ste Anne/INSERM, et de Julie, rétablie de la schizophrénie.
Une émission passionnante, riche des points de vue complémentaires des trois intervenantes. Le témoignage de Julie est tout particulièrement captivant par la finesse de son analyse, sa capacité de distanciation et sa formidable confiance en ses forces.
(Dommage que la photo choisie pour illustrer l'émission sur le site web de Priorité Santé ne soit pas sans évoquer le cliché malheureusement trop répandu du dédoublement de personnalité ...)
Pour réécouter l'émission, cliquez ici
La schizophrénie un concept qui a fait son temps – The Conversation - 4 octobre 2017
Cet article publié dans « The conversation », rassemble de nombreux arguments, dont ceux de Jim van Os, professeur de psychiatrie à l'Université de Maastricht ou encore du psychiatre britannique Sir Robin Murray, en faveur de la fin de l’utilisation du mot schizophrénie à l’avenir.
Le concept de schizophrénie se meurt. Attaqué depuis des décennies par les psychologues, il semble que ce soit les psychiatres – profession qui l’a pourtant longtemps soutenu – qui lui assènent le coup fatal. Et personne ne regrettera sa disparition.
Aujourd’hui, on considère qu’être diagnostiqué schizophrène réduit l’espérance de vie de près de 20 ans. Seulement une personne sur sept en guérit, un taux variable, cependant, en fonction des critères retenus. Malgré les progrès faramineux annoncés dans les traitements, cette proportion n’a pas augmenté au fil du temps, signe d’un problème de fond.
Une partie de ce problème se révèle être la notion de schizophrénie elle-même.
Les fondements sur lesquels repose l’idée que la schizophrénie est une maladie clairement définie ont en effet été sévèrement ébranlés.
Dans la lignée des réflexions sur le concept de trouble du spectre autistique, l’idée que la psychose (typiquement caractérisée par des expériences hallucinatoires éprouvantes, des idées délirantes, des pensées confuses) puisse exister sur un continuum et à différents degrés est actuellement en discussion. La schizophrénie est alors décrite comme étant l’extrémité du spectre ou d’un continuum de symptômes.
Jim Van Os, professeur de psychiatrie à l’Université de Maastricht (Pays-Bas), estime que nous ne pouvons pas changer notre façon de penser la maladie sans changer notre vocabulaire. Aussi, il propose que le terme schizophrénie soit supprimé. Il suggère de le remplacer par le concept de trouble du spectre de la psychose.
Un autre problème est que la schizophrénie est dépeinte comme une maladie du cerveau chronique et sans espoir de rémission. En conséquence, certaines personnes ayant reçu ce diagnostic, ainsi que leurs proches, ont pu s’entendre dire qu’il aurait été préférable d’être atteint d’un cancer, le cancer étant plus facile à guérir… Pourtant, cette vision de la schizophrénie n’est possible que si l’on ne prend pas en compte les personnes rétablies. Par exemple, on a dit à certaines personnes rétablies que « finalement ça n’était pas la schizophrénie ».
La schizophrénie, dans le sens d’une maladie du cerveau discrète, dégénérescente et sans espoir de guérison, « n’existe pas », estime Van Os.
Un terme qui appartiendra bientôt à l’histoire
La schizophrénie peut au contraire s’exprimer de plusieurs manières différentes. L’éminent professeur de psychiatrie britannique Robin Murray décrut comme : « Je m’attends à voir bientôt la fin de la schizophrénie… le syndrome commence déjà à décliner, par exemple, dans les cas causés par des variations [génétiques] du nombre de copies d’un gène, l’abus de drogues, les problèmes sociaux, etc. Probablement, ce processus s’accélérera, et le terme de schizophrénie appartiendra bientôt à l’histoire ».
Lire la suite sur le site de The Conversation
A réécouter : « Schizophrénie : une maladie qui ne va pas de soi » – France Culture, 25 septembre 2017
D’où vient-elle, comment la dépister et qu’est-ce que les progrès en neuroimagerie et en neuropsychologie cognitive nous apprennent sur cette pathologie ? Anne Giersch, directrice de recherche INSERM, dans Unité 114 de neuropsychologie cognitive et physiopathologie de la schizophrénie, et Marie-Odile Krebs, professeur de psychiatrie à l’Université Paris-Descartes, directrice de l’équipe INSERM «Physiopathologie des malades psychiatriques» à l’hôpital Sainte Anne, à Paris sont les invitées de l’émission La Méthode scientifique, sur France Culture.
Excellente émission avec deux invités qui livrent une information scientifique de qualité, et contribuent à déstigmatiser la maladie. (58 min)
Cliquez sur le lien pour Réécouter
Qu'est-ce-que la schizophrénie ? (vidéo : conférence du Pr Llorca)


Vidéo d’une intervention enregistrée de Pierre-Michel Llorca, Professeur de psychiatrie au CHU et à l'Université de Clermont-Ferrand - Fondation FondaMental.
La schizophrénie est une maladie plus complexe qu’on ne l’imagine. Décrite il y a 100 ans, elle reste encore l’une des plus mystérieuses des maladies psychiatriques, et les recherches dans ce domaine se poursuivent activement. Revenant sur une définition clinique de ce mal, le professeur Pierre-Michel Llorca, nous présente clairement en quoi elle consiste et quels sont ses symptômes
Rappel des réalités sur les schizophrénies
Le grand public a souvent des conceptions erronées ou floues sur la maladie, ses causes, ses symptômes et sur la manière de les prendre en charge. Voici un rappel très utiles des connaissances de base sous forme de 12 Questions-réponses et les principales références biographiques sur le sujet.
« Personne n’est schizophrène » (film vidéo)
Ce film du Psylab (20 mn) explique de façon rigoureuse et divertissante la maladie sous toutes ses facettes. Autour d’un fil conducteur qui met en scène un psychiatre interviewant la maladie, personnalisée par un acteur, le film aborde aussi les représentations de la maladie au cinéma. Très vivant.
Pour comprendre le titre : on « n’est » pas schizophrène, on « souffre » de schizophrénie.
Le PsyLab est la chaîne youtube créée par deux psychiatres qui proposent de découvrir le monde de la psychiatrie dans des émissions de formes variées.
Ciquez ici ou sur l'image pour voir le film
Pour voir d'autres vidéos aller sur https://www.youtube.com/user/lepsylab
Schizophrénie(s) : infos générales (psycom)



Comprendre un premier épisode de psychose... pour mieux agir !
Cette brochure très accessible, concrète et opérationnelle de la Société québécoise de la schizophrénie s’adresse aux proches. Elle donne des clés pour anticiper la survenue d’une psychose, comprendre cette maladie du cerveau, ses répercussions sur le proche atteint et connaître une série d’actions à mettre en place avec le malade, l’entourage, les soignants pour garantir toutes les chances possibles de rétablissement.
Schizophrénie : privilégier le lien social
En Suisse environ une personne sur cent connaitrait des troubles schizophréniques, c'est beaucoup et l'on a toujours de cette maladie une image caricaturale, parfois encore associée à la folie. Le point sur cette maladie avec l'Antidote.
Bien que les hallucinations auditives et visuelles fassent souvent partie des symptômes ressentis, ce ne sont pas eux qui posent le plus de problèmes. Ce qui fait souffrir les malades c'est surtout le repli sur soi et l'incompréhension de l'entourage. Avec le Dr Georges Klein, médecin psychiatre, chef de service aux institutions psychiatriques du Valais romand.
Cliquez ici pour voir cette vidéo proposée par le site Planetesante.ch
Le rendez-vous santé (LCI) : La schizophrénie, les raisons de l'espoir !
Le Dr Brigitte Milhau sur LCI reçoit le Dr Guillaume Fond (Hôpitaux universitaire Henri Mondor et co-coordinateur des Centres Experts FondaMental schizophrénie) et Florent Babillote (auteur d'Obscure-Clarté Schizophrénia), malade rétabli, ainsi que sa femme venue témoigner de leur vie commune.
Cette émission médicale (21 mn) grand public a le mérite de démystifier les schizophrénies en faisant appel au point du vue du psychiatre, mais aussi du malade et de son épouse dont les témoignages portent un très beau message d’espoir d’une vie réussie «malgré la maladie».
Santé mentale et santé physique : mythes et réalités
5 petites fiches sur 5 idées reçues à combattre. Comme tous les documents du Psycom, argumentation concise et opérationnelle. Très utile pour remettre les (bonnes) idées en place, les siennes et celles de son entourage.
BRAIN DAY, les actes du colloque disponibles
La Fondation FondaMental organisait le 1e septembre 2017, le Brain Day réunissant associations de patients, dont PromesseS, médecins et chercheurs pour présenter les "Nouvelles stratégies thérapeutiques pour les maladies mentales". A cette occasion ont été présentées, des interventions conçues en duo par un représentant associatif et un chercheur.
Les actes du Brain Day sont maintenant disponibles en téléchargement sur le site de la Fondation Fondamental.
La schizophrénie, qu’est-ce que c’est ? (Émission Europe 1 Santé)
Le docteur Gérald Kierzek explique en 3 mn dans la Matinale d’Europe 1 (21 janvier 2016) tout ce qu'il faut savoir sur la schizophrénie, cette maladie qui fait peur à tort. Retourne les clichés qui courent dans le grand public.
Cliquez ici pour voir l'émission
Le traitement de la schizophrénie (Traitements médicamenteux ET prise en charge) - Le Quotidien du Médecin, Pages spéciales Psychiatres - Novembre 2015
Ce dossier (22 pages) de l’édition spéciale du Quotidien du Médecin destinée aux psychiatres, aborde le traitement sous le double aspect des traitements médicamenteux et de la prise en charge du patient.
Le Pr Frédéric Limousin, du Service de psychiatrie des adultes à l’hôpital Robert-Debré de Reims dresse un panorama historique et actuel des solutions de traitements ainsi qu’un exposé de bonnes pratiques cliniques pour une mise en oeuvre optimale du traitement, toujours difficile eu égard, notamment à la complexité de la pathologie.
Dans une deuxième partie, le Dr Yann Hodé, du secteur de psychiatrie adulte du Haut-Rhin (centre hospitalier de Rouffach) souligne que la prise en charge optimale du patient se doit d'être précoce, et nécessite une complémentarité des stratégies de soins (médicamenteux, psychologiques, sociaux, comportementaux, cognitifs, occupationnels, professionnels). Du fait de la chronicité de la maladie, la prise en charge peut s'envisager que sur le long terme et doit tendre vers une relation thérapeutique fondée sur la confiance du patient.
Schizophrénie : cette maladie mal traitée par les pouvoirs publics – Challenges – octobre 2016
Première cause de handicap chez les sujets jeunes, la schizophrénie touche 600.000 personnes en France. Les pouvoirs publics n'ont jamais lancé de campagnes d'informations pour faire tomber les préjugés et faire connaître des traitements de plus en plus efficaces. Une négligence coûteuse pour la collectivité.
Fiche de sémiologie psychiatrique
Cette fiche des termes médicaux les plus usuels en psychiatrie est éditée par l’Association pour l’enseignement de la sémiologie psychiatrique. Elle s’adresse aux étudiants en médecine. Utile pour (mieux) comprendre les termes usuels que nous rencontrons dans les textes ou dans la bouche des équipes médicales que nous sommes amenés à côtoyer.
Dans la tête d’un schizophrène grâce à la réalité virtuelle – Lefigaro.fr – octobre 2016
Avec le simulateur oculus développé par le Dr David Travers, psychiatre au CHU de Rennes, à l’initiative du laboratoire pharmaceutique Janssen, on peut désormais « ressentir les symptômes » de la schizophrénie.
Schizophrénie : la nicotine, une piste thérapeutique ?
Les patients schizophrènes sont souvent de gros fumeurs. Pour tenter d’expliquer pourquoi, une équipe française a étudié l’effet de la nicotine sur leur cerveau. Leur découverte pourrait constituer une piste vers un traitement de cette pathologie psychiatrique.
La piste génétique pour expliquer l'émergence d'une psychose? (Methylomic changes during conversion to psychosis)
Des modifications épigénétiques accompagneraient l’émergence d’une psychose. Une étude récente (2016) menée conjointement par l’Université Paris Descartes, l'Inserm et le Centre Hospitalier Sainte-Anne, sous la direction du Professeur Marie-Odile Krebs, propose une nouvelle explication biologique au déclenchement de la maladie que la seule perturbation de la sécrétion de la dopamine connue jusqu’ici. La « piste » génétique aurait le grand intérêt d’ouvrir la voie à des tests de détection précoce et de suivi.
Ce document est une information résumée (pour les journalistes) et donne accès à l’étude elle-même.
Cliquez ici pour télécharger le communiqué de presse.
Schizophrénie : l’inflammation périphérique corrélée au déficit cognitif
Cet article du Figaro se fait écho d’une étude menée par les 10 centres experts en schizophrénie de la Fondation FondaMental et qui montre une corrélation entre inflammation périphérique et fonctions cognitives de patients schizophrènes. Autrement dit, cette inflammation persistante pourrait être la cause d’un vieillissement cellulaire plus rapide– des neurones comme du reste. Cela pourrait ouvrir la voie à un levier de traitement nouveau de la maladie.
Toxoplasmose et maladie mentale : un lien troublant – Le Figaro 2015
La toxoplasmose est presque trois fois plus fréquente chez les personnes atteintes notamment de schizophrénie ou de troubles bipolaires.
Il s’agit de 7 vidéos mises en ligne en mai 2019 par l’agence régionale de santé PACA visant à améliorer les pratiques cliniques en ce qui concerne la schizophrénie. Le Dr Guillaume Fond y traite notamment des sujets suivants « Comment prescrire les antipsychotiques ? », « Quelles psychothérapies efficaces? » « Le rôle de l’entourage », « Comment mieux diffuser les bonnes pratiques ? », etc.
Ces vidéos sont destinées aux psychiatres et aux médecins généralistes, mais elles peuvent également intéresser les patients et leurs familles pour mieux comprendre les recommandations actuelles sur la prise en charge de cette maladie.
Voici le lien vers la playlist dans laquelle vous retrouverez chaque vidéo :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLfVKsTU1RW_q6TdUtLB3Ws5N897pG7-zY
Troubles psychiques : le cri de détresse des mamans d’enfants malades – Le Parisien 16 janvier 2019
Elsa Mari du quotidien Le Parisien tire la sonnette d’alarme sur la détresse des familles de personnes atteintes de schizophrénie.
Merci à Carole, membre de PromesseS, à Bénédicte, membre du Collectif Schizophrénies… et au Parisien.
Extrait : « On nous fait jouer un sale rôle, celui d’aidant, un mot à la mode. Je n’en veux pas, je leur rends ! Je veux des professionnels à la hauteur. Il y a des structures qui s’occupent des toxicomanes, des repris de justice, une fois sortis de prison. Et pour les malades ? Il n’y a rien derrière l’hospitalisation, ils sont seuls, et nous aussi. »
Pour lire l'article, cliquez ici
Merci à Pierre Bienvault de La Croix qui a consacré dans l’édition du 27 novembre dernier un dossier à la crise de la psychiatrie, et donne notamment la parole à deux proches qui s'expriment sur ce sujet.
Léa*, membre du Collectif schizophrénies, livre un constat particulièrement intéressant, qui bien que partagé par bon nombre de parents, est trop rarement entendu … "Le problème est surtout qu'il y a un manque de formation spécifique des soignants… Si certains services fonctionnent mal, ce n'est pas uniquement à cause du manque de moyens".
Lire - la première partie du dossier Crise_psychiatrie_1.
- la deuxième partie, avec les témoignages des parents "Comment les familles vivent-elles cette crise ?", Crise_psychiatrie_2
*Le prénom a été changé
Double peine pour les jeunes victimes d'un épisode psychotique - Le Figaro - 15 octobre 2018
Ce dossier intéressant a été publié dans Le Figaro du 15 octobre, suite à la parution de l’ouvrage « Psychiatrie, l’état d’urgence » des Pr Marion Leboyer et Pierre-Michel Llorca de la Fondation Fondamental. Occasion d’informer le grand public sur la nature des troubles psychotiques, et de parler du gâchis que sont la prise en charge (plus qu'inégale) et la stigmatisation.
Un chiffre à retenir : seuls 0,16 cas d’homicides pour 100 000 habitants sont imputables à des personnes atteintes de troubles psychiatriques, selon le Pr Leboyer. Lire l'article ICI
Dans « Les antipsychotiques très mal surveillés » Sandrine Cabut, journaliste au quotidien Le Monde, se fait l’écho dans l’édition du 24 octobre d’une thèse de psychiatrie récente, selon laquelle moins de 3% des personnes prenant des antipsychotiques ont une surveillance biologique conforme aux recommandations. Lire la suite ICI
Personnes suivies pour des troubles psychiques sévères : une espérance de vie fortement réduite et une mortalité prématurée quadruplée
L'Irdes a publié en septembre 2018 un rapport sur la mortalité des personnes atteintes de maladies psychiques.
Celui-ci établit que la réduction de l’espérance de ces personnes atteint en moyenne 16 ans chez les hommes et 13 ans chez les femmes avec des variations en fonction des troubles considérés. Leurs taux de mortalité sont deux à cinq fois supérieurs à ceux de la population générale, quelle que soit la cause de décès, et leur taux de mortalité prématurée est quadruplé.
Les constats relatifs à cette surmortalité sont d’autant plus frappants qu’ils seraient en grande partie liés à des facteurs sur lesquels il est possible d’agir, à court terme, par des actions de prévention auprès de ces personnes ou par une offre de soins plus adaptée à leurs besoins.
Pour lire le document complet suivez le lien http://www.irdes.fr/recherche/questions-d-economie-de-la-sante/237-personnes-suivies-pour-des-troubles-psychiques-severes-une-esperance-de-vie-fortement-reduite.pdf
Soins somatiques en psychiatrie
Encore une brochure bien faite et bien utile du Psycom. En 10 pages claires et synthétiques, elle aborde l’enjeu capital de la santé physique des malades psychiques, de l’urgence de leur prise en charge somatique notamment pour réduire les risques très importants de maladies cardio-vasculaires (1ère cause physique de décès).
Voici le sommaire : Quelques chiffres - Les freins à l’accès aux soins somatiques - Les facteurs de risques à prendre en compte - Les effets des médicaments sur la santé somatique et mentale - Recommandations pour améliorer la prise en charge somatique - Quelques points clés – Pour en savoir plus – Contacts utiles.
Syndrome métabolique : vivre avec un traitement antipsychotique (Psycom)


Selon la Fédération Française de Psychiatrie*, « les troubles schizophréniques et bipolaires sont responsables d’une importante mortalité et d’une forte morbidité. Plusieurs études ont souligné la mauvaise santé physique et la diminution de l’espérance de vie chez les patients souffrant de troubles psychiatriques sévères.
L’espérance de vie d’un patient souffrant de pathologie psychiatrique sévère est de 20 % inférieure à celle constatée en population générale. La première cause de surmortalité est le suicide. Les accidents et les causes médicales sont également surreprésentés, tout particulièrement les maladies cardiovasculaires et respiratoires dont le taux de comorbidité est compris entre 30 et 60 %.
Ainsi, on note une prévalence de 28 % à 60 % du syndrome métabolique en cas de troubles schizophréniques et de 30 % en cas de troubles bipolaires.

Ces facteurs de risque sont en partie liés aux pathologies psychiatriques et en partie aux effets iatrogènes des traitements psychotropes, en particulier les traitements antipsychotiques classiques et antidépresseurs, notamment lorsqu’ils sont pris au long cours. Ces traitements peuvent avoir des effets indésirables sur le plan métabolique, cardiovasculaire et du métabolisme hormonal. Ils nécessitent une surveillance systématique et périodique »
Cette brochure du Psycom fait le point sur le syndrome métabolique dont les conséquences peuvent se révéler très graves (maladies cardio-vasculaires, cérébro-vasculaires, diabète), et dont le repérage est à prioriser puisque c’est la première cause de mortalité prématurée.

*Recommandation de bonne pratique en psychiatrie : Comment améliorer la prise en charge somatique des patients ayant une pathologie psychiatrique sévère et chronique” Fédération Française de Psychiatrie – Conseil National Professionnel de Psychiatrie (FFP-CNPP) – Juin 2015
Télécharger la brochure "Syndrome métabolique : vivre avec un traitement antipsychotique"
Les programmes de psycho-éducation pour la schizophrénie trop rarement proposés
La schizophrénie nécessite une prise en charge au long cours, souvent tout au long de la vie. Mais un rétablissement de qualité est possible lorsque les patients ont accès à une prise en charge globale (somatique et psychique) ainsi qu'à des soins soins de réhabilitation psychosociale en complément de traitements médicamenteux . Les programmes de psycho-éducation/d’ETP (Education Thérapeutique du Patient) font partie de ces soins de réhabilitation psychosociale.

Cette brochure du Psycom fait le point sur les programmes existants. Elle contient des informations utiles pour savoir à qui ils sont destinés, qui les dispense, où et comment y avoir accès.
Le but de ces programmes n’est pas simplement d’informer la personne sur sa maladie mais de l’accompagner dans la compréhension de ses troubles psychiques et dans l’acquisition d’outils et de compétences pour les gérer. Ils favorisent la reprise de pouvoir sur sa santé et sa vie, contribuent à son autonomie et changent son regard sur la maladie et sur elle-même. Ils contribuent à son rétablissement.
Il existe des programme de psycho-éducation pour la schizophrénie, mais très peu de patients sur les 600 000 personnes atteintes de schizophrénie en France y ont accès, car ils sont très rarement proposés : de très nombreux professionnels de santé ne les connaissent pas ou ne croient pas à leur efficacité, de plus le nombre de personnes formées pour les dispenser est très insuffisant.
Pourtant en 2009, la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoire a inscrit ce processus comme indispensable à la rémission des patients. La psycho-éducation est prise en charge à 100 % par la sécurité sociale ... Encourageons donc les professionnels à s'informer, à se former et à la proposer à leurs patients.
Les médicaments psychotropes - Informations pour un usage éclairé des psychotropes
Cette brochure, publiée, en 2017, par l’organisation suisse Pro Mente Sana, s'adresse aux personnes qui prennent des médicaments psychotropes et à celles qui souhaitent savoir si ces médicaments pourraient les aider.
Elle souhaite contribuer à instaurer une relation fondée autant que possible sur le partenariat entre les personnes concernées et leurs médecins.
Cliquez ici pour télécharger la brochure
En savoir plus sur Pro Mente Sana
Peut-on éliminer les effets indésirables des antipsychotiques ?
Depuis leur développement dans les années 50, les antipsychotiques ont été largement utilisés pour le traitement des psychoses et des maladies neuropsychiatriques comme la schizophrénie. Des effets secondaires, tels que l'apparition de mouvements involontaires et de tremblements (parkinsonisme) handicapent les patients traités.
L'équipe d'Emiliana Borrelli, directrice de recherche Inserm, à l'Unité mixte de recherche Inserm/Université de Californie, a découvert chez la souris le mécanisme cellulaire par lequel les antipsychotiques provoquent le parkinsonisme.
Cliquez ici pour lire une information condensée (2 pages) destinée à la presse. L’étude en elle-même est payante sur le site Neuron.com
Prévenir la prise de poids sous traitement neuroleptique
Cet article de l’association Espace Socrate (par. Favrod, A. Nguyen, A. Rieker), sensibilise aux risques physiques et psychologiques très importants de la prise de poids chez un malade. Il alerte sur l’urgence à traiter ce problème. Il montre dans ses premières pages, les effets comparés des différents neuroleptiques. Les pages suivantes présentent des conseils de régimes.
A noter que l’Espace Socrate (http://www.espace-socrate.com), association sans but lucratif, hébergée au sein des CHU de Charleroi en Belgique, développe des activités dans quatre secteurs : Socrate Formations : formation continue pour les professionnels de la santé mentale ; Socrate Réhabilitation : promotion d’une approche intégrée de la Réhabilitation Psychiatrique ; Socrate Editions ; Socrate/Emploi/Formations avec un programme de soutien à l’emploi destiné à des personnes avec une incapacité psychiatrique sévère, de Charleroi et sa région.
Chaleur accablante et santé mentale : vulnérabilité des personnes avec troubles mentaux
Cet article de la revue "Santé mentale au Quebec" (2011) vise à sensibiliser les professionnels de la santé aux effets de la chaleur accablante sur les personnes avec des troubles mentaux ou prenant certains médicaments, ces dernières étant particulièrement vulnérables aux maladies qui y sont liées. Aussi, compte tenu des changements climatiques, la menace de températures caniculaires ira en grandissant. L’auteur passe en revue les caractéristiques épidémiologiques, physiologiques et cliniques des maladies liées à la chaleur. Pour des soins aigus, il renvoie le lecteur aux lignes directrices existantes. L’auteur examine les facteurs de risque et de protection et présente les stratégies de prévention pour réduire l’impact des maladies liées à la chaleur auprès de cette population.
https://www.erudit.org/fr/revues/smq/2011-v36-n2-smq059/1008592ar/
Le plan de Crise Conjoint : un processus de décision partagée pour prendre sa vie en main

Le plan de Crise Conjoint (PCC) est un plan d’action anticipé pour prévenir et gérer une crise ; il est élaboré conjointement entre l’usager, les professionnels, voire les proches.
Il définit les mesures pratiques à prendre de préférence en termes de soins et traitements dès les premiers signes avant-coureurs de la crise, soit en amont d’une éventuelle perte de capacité de discernement.
Il peut être élaboré dans des phases précoces des troubles psychiatriques.
C’est une forme récente de processus de décision partagée, le rôle de chacun étant négocié en amont de la crise à partir des expériences passées.
Il soutient le processus de rétablissement.


Le Plan de Crise Conjoint est présenté dans cette vidéo du Laboratoire d’Enseignement et de Recherche Santé mentale et psychiatrie (SMP) de La Source (Lausanne), et du CHUV Lausanne.
Education thérapeutique du patient : vidéos des «2e Rencontres en Psychiatrie» de Santé Mentale
La revue Santé Mentale a organisé le 23 novembre dernier à Montpellier «Les 2e Rencontres en Psychiatrie», dans le cadre du Congrès français de psychiatrie sur le thème « Comment la psychose interroge l’éducation thérapeutique du patient ?»
Les vidéos des interventions ont été mises en ligne sur la chaîne youtube de Santé Mentale. Nous vous proposons ici des liens vers certaines d'entre elles (cliquez sur l'image pour voir la vidéo).
Cliquez ici pour voir l'ensemble des vidéos sur la chaîne youtube de Santé Mentale.
Stimuler les émotions positives des personnes avec une schizophrénie
L'équipe de "CQFD", l'émission sciences et santé de RTS-La Première a présenté en mars 2016, à l'occasion des 13e Journées de la schizophrénie, le "Positive emotions program for schizophrénia" (PEPS), un programme développé par Jerôme Favrod, qui a pour but de remuscler la motivation et les émotions positives et agréables chez des personnes souffrant de schizophrénie.
Jérôme Favrod, professeur HES à la Haute école de la santé La Source, à Lausanne, et infirmier spécialiste au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), détaille cette approche au cours de l’émission en compagnie de Gilles et Jules, deux patients qui apportent leur témoignage sur ce programme.
Cliquez ici pour écouter l'émission
Cliquez sur l'image pour voir la vidéo de présentation du programme PEPS présentée sur le site de Jérôme Favrod www.seretablir.net
La remédiation cognitive ou comment améliorer la vie quotidienne – Pr Nicolas Franck – (vidéo de sa conférence à l'Unafam)
Le professeur Nicolas Franck donne ici une présentation de la schizophrénie à la fois scientifique, accessible à tous, et sans condescendance. Son exposé, très factuel et sans concession, informe sur les bénéfices de la remédiation cognitive.
Pour connaître la liste, par région, des structures qui proposent de la remédiation cognitive, rendez-vous sur le site de l'Association Francophone de Remédiation Cognitive : http://www.remediation-cognitive.org
Parcours de vie, parcours de soins …
L’Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne a engagé un travail sur les ruptures du parcours de soin dans les suivis psychiatriques, en particulier à partir du recueil de la parole des personnes concernées.
Avec l’aide de l’Unafam Bourgogne Franche-Comté, un questionnaire a été élaboré, pour mieux comprendre le vécu des patients aux différentes étapes. Cet article en dresse un bilan.
L’accompagnement des personnes concernées par les troubles psychiques
Sur CQFD (Radio Suisse Romande), excellente émission sur « L’accompagnement des personnes concernées par les troubles psychiques », en mai 2017, à l’occasion des 30 ans du GRAAP (Groupe d’accueil et d’action psychiatrique), institution vaudoise de personnes concernées par la maladie psychique.
Adrien Zerbini accueille Stéphanie Romanens-Pythoud, journaliste au GRAAP, Charles Bonsack, médecin-chef au Département de psychiatrie du CHUV*, et Nelly Perez, ancienne présidente du GRAAP. (Durée : 27 min)
Cliquez ici pour écouter l'émission
Pour en savoir plus sur le GRAAP : https://graap.ch/
*Centre hospitalier universitaire vaudois
« Working First 13 », un accompagnement vers et dans l'emploi (vidéo)
L’accès à l’emploi est l’une des premières demandes des personnes concernées par les troubles psychiques. Elles veulent le plus souvent travailler en milieu ordinaire et refusent les dispositifs de travail en milieu protégé.
A Marseille, l’équipe MARSS (Mouvement et Action pour le Rétablissement Sanitaire et Social) avec l’équipe de réhabilitation du Professeur Lançon et l’association HAS (Habitat Alternatif Social), en se basant sur un modèle développé aux États-Unis dans les années 79, a participé à la mise en place d’une équipe d’accompagnement à l’insertion professionnelle pour des personnes vivant avec un trouble psychiatrique sévère.
Cette équipe, appelée Working First 13, propose depuis fin 2014, un accompagnement vers et dans l’emploi sans limite de durée.
Douze ans d’expérience d’un travail de secteur en équipe mobile auprès d’adolescents : quels changements sur les représentations ? Quels résultats sur les activités ?
Le travail en équipe mobile en psychiatrie vient réinscrire la disponibilité dans les préoccupations inhérentes de la politique originelle du secteur, visant depuis 1960 à permettre l’accès aux soins pour tous. Les équipes mobiles sont venus compléter ces outils pour répondre aux problèmes spécifiques de certaines populations qui, du fait de leur situation, de leur âge ou de leurs troubles, sont restées en marge des services. La manière dont ce travail en équipe mobile est mené depuis plus de 12 ans auprès des adolescents en grande difficulté a eu des effets considérables sur les changements de nos propres représentations des soins. Nos partenaires de première ligne ont été pris avec nous dans ces transformations des représentations à l’échelle de leurs institutions. Le travailler ensemble dans une disponibilité partagée est aujourd’hui le fruit de cette mobilité. Le taux de suivi des adolescents y est considérablement élevé (plus de 5 % de la population), le taux d’hospitalisation en psychiatrie inversement réduit (2,1 % des suivis) et le recours aux services des urgences parallèlement diminué.
Vincent Garcin - Chef du pôle de psychiatrie publique pour enfants, adolescents et familles de l’EPSM Lille-Métropole. Cet article est publié par la Revue L'information psychiatrique 5/2016 (Volume 92). p. 357-364.
Cette revue destinée aux psychiatres des hôpitaux ne permet pas d’importer ses articles. Celui-ci peut être lu en ligne : cliquez ici
Des acteurs franciliens se mobilisent pour l’accompagnement à la formation et à l’emploi des personnes en situation de handicap psychique
Cet article publié par le Magazine de la formation professionnelle en Ile-de-France (Sept. / Octobre 2015) a l’intérêt de présenter différents acteurs (services, associations…) qui oeuvrent en Ile-de-France à favoriser la formation des personnes souffrant de troubles psychiques dans le but de permettre leur insertion par le travail.
Etude sur l'accompagnement à domicile des personnes adultes en situation de handicap physique


- d’adapter les modalités d’organisation des services rendus des SAD (Services d’Aide à Domicile) notamment en articulation avec les autres ressources sanitaires, sociales et médico-sociales du territoire et en collaboration avec l’entourage familial des personnes)
- et/ou faire évoluer les pratiques professionnelles des intervenants à domicile.

184 pages, même avec les annexes comprises, voilà qui promet un rapport exhaustif qui peut aider entre autres les SAD à prendre en compte la dimension de handicap psychique dans leur pratique. Et il l’est. Espérons qu’il ne finira pas sous une pile d’autres rapports tout aussi intéressants.
Handicap psychique : comment devraient travailler ensemble les services sanitaires et médico-sociaux...
Cette plaquette éditée par la FEGAPEI (La Force du Handicap) et la Fédération hospitalière de France présente, par des dessins humoristiques et textes courts comment devraient fonctionner dans le meilleur des mondes les relations entre ces deux secteurs afin de garantir une réelle continuité de service au profit des malades.
Les 10 préconisations présentées avec humour sont celles mises en avant par les professionnels eux-mêmes au cours d’ateliers de travail qui les ont réunis en 2016.
Nous sommes rassurés (enfin presque) de voir qu’ils sont conscients de leurs dysfonctionnements. Y a plus qu’à… !
RFI - Priorité Santé – A quoi sert la thérapie familiale – 21 août 2017
P
Priorité Santé l’émission de Claire Hédon sur RFI était consacrée ce lundi 21 août 2017 à la thérapie familiale avec Sébastien Dupont, docteur en psychologie, thérapeute familial et chercheur associé à l’Université de Strasbourg, le Dr Félicien Ntoné, psychiatre et pédopsychiatre. Directeur général adjoint du CHU de Yaoundé au Cameroun, et le témoignage de Michaël, dont le frère est atteint de schizophrénie.
« Nous naissons et grandissons dans une famille où s'instaurent nos premiers modes de relation, essentiellement avec notre père et notre mère. Mais parfois, ils se nouent des conflits psychiques qui sont à la base de nos troubles et qui retentissent sur l'entourage familial. Il est donc impératif de prendre en charge toute la famille pour « dénouer » ces problèmes. Dans quels cas peut-on avoir recours à la thérapie familiale ? Comment réussir à traverser cette crise ? Quels bénéfices en espérer ? »
Cliquez ici pour écouter l’émission

Journée d'étude européenne du CCOMS : "Contrainte et liberté en psychiatrie : des expériences, des résultats" - 14 mars 2017, Paris
Le Centre Collaborateur de l’OMS pour la recherche et la formation en santé mentale et le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales a organisé une journée d’étude européenne sur la contrainte en psychiatrie. L’objectif de cette rencontre était d’enrichir les réflexions françaises d’expériences européennes et de lancer la réflexion autour de la création d’un observatoire national de la contrainte en psychiatrie. Plusieurs intervenants européens, porteurs d’innovations dans ce domaine ont témoigné de leurs pratiques et ont partagé leurs réflexions.
Les présentations des intervenants sont disponibles sur le site du CCOMS, ainsi que la vidéo de cette journée.
Vous pouvez aussi voir la vidéo, en cliquant sur l’image ci-dessous
Lien vers le site du CCOMS www.ccomssantementalelillefrance.org/
Liberté et obligation de soins – Dr. Yann Hodé
Nourrie par la crainte de l’internement abusif, la question de l’obligation de soin est fort complexe. Elle s’oppose à la liberté individuelle mais dans certains cas, elle est éthiquement justifiée. Or l’éthique du médecin -incontestable quelle que soit son « orientation - doit, pour être valable, intégrer des données médicales récentes qui ne sont pas toujours connues des psychiatres parfois campées sur des positions traditionnelles. Parmi ces données : l’altération de la perception du malade -la perte d’insight- susceptible d’altérer son jugement et son comportement, limitant son libre arbitre et nécessitant d’intervenir contre sa volonté. D'autre part, le médecin gagnerait à ne pas se limiter au discours du seul patient mais à former son jugement en intégrant -tout en restant critique bien sûr- les témoignages des proches.
Une réflexion claire et intelligente, étayée par du « vécu » et qui a le mérite de poser le débat sur la responsabilité individuelle du psychiatre, « nourrie d’empathie et d’intelligence », versus la déresponsabilisation des équipes soignantes protégées par une quelconque décision judiciaire ou réglementaire.
Cliquez ici pour télécharger le document
Isolement et contention : références juridiques et jurisprudentielles
Cette note juridique (bonnes notions de droit recommandées !) de 9 pages (résumé), rédigée en 2015 par une juriste pour l’EPSM Lille-Métropole, vise à présenter de manière exhaustive le cadre légal et réglementaire français de l’isolement et de la contention (hors contention momentanée).
Détecter et prévenir les troubles psychiatriques ? Le Figaro 30 janvier 2017
La psychiatrie s'interroge désormais sur la possibilité de repérer des maladies mentales chez les adolescents et les jeunes adultes. Un article paru dans le Figaro avec le témoignage de Bénédicte Chenu de PromesseS.
Souffrance des adolescents, mieux coordonner les moyens - Le Monde 29 novembre 2017
Santé mentale : le 20 novembre, François Hollande devait annoncer un plan Bien-être et santé des jeunes. Avec deux mesures phares : des séances gratuites de psychothérapie, sur prescription médicale. Et un renforcement des missions des Maisons des adolescents.
Spécificités de l’accompagnement des adultes handicapés psychiques -ANESM-
Ce document de 162 pages (mai 2016) s’adresse aux professionnels. C’est le recueil très précis des bonnes pratiques qui doivent avoir cours au sein des établissements et services sociaux et médico-sociaux du secteur du handicap, quel que soit le mode d’accompagnement proposé (sur site, en ambulatoire, accueil de jour etc).
Les recommandations qui y figurent sont faites au sens de la loi, plus particulièrement de l’article L. 312-1 du Code de l’action sociale et des familles. Il peut être intéressant dans nos relations avec les services de soins d'avoir pris connaissnce de ces recommandations.
Ce document est publié par l’ANESM : Agence Nationale de l’Évaluation et de la qualité des Établissements et services Sociaux et Médico-sociaux (www.anesm.sante.gouv.fr).
Episodes de violence des patients hospitalisés en psychiatrie : comment les éviter ? comment les prendre en charge ?
Dans le cadre de son programme "Psychiatrie et santé mentale" initié depuis 2013, la HAS vient de publier des outils destinés aux professionnels pour comprendre, prévenir et mieux gérer – individuellement, collectivement et en alliance avec le patient – les épisodes de violence.
Plusieurs documents sont proposés pour soutenir la mise en place de démarches d’amélioration adaptées aux besoins des équipes :
- 1 guide méthodologique présentant les étapes de la prise en charge (prévention initiale, secondaire et tertiaire),
- 15 programmes d’amélioration des pratiques ;
- 14 outils pour l’amélioration des pratiques ;
- 1 rapport bibliographique.
50 ans de sectorisation psychiatrique en France : des inégalités persistantes de moyens et d’organisation - IRDES
En 2009, 50 ans après la mise en place des Secteurs Psychiatriques (SP) -la fameuse « sectorisation »- force est de constater de fortes disparités d’accès aux traitements selon cette étude de l’IRDES. Ces disparités concernent tant les moyens – humains, matériels et financiers – que l’engagement dans l’atteinte des objectifs de la politique de sectorisation. Afin de rendre compte de ces disparités de la manière la plus précise possible, les chercheurs ont analysé pour chaque SP trois facteurs : la dotation en équipement et les moyens en personnel en fonction de la taille de la population résidente, la nature de l’offre et la gamme de soins et services fournis, ainsi que le recours aux soins. Cette typologie, qui permet de dépasser les clivages entre secteurs psychiatriques bien dotés et sous-dotés, offre une analyse plus fine du fonctionnement et du degré d’achèvement de la politique de sectorisation en France, notamment en termes de développement des alternatives à l’hospitalisation à temps plein.
La situation a-t-elle vraiment changé depuis 2009 ?
L’IRDES n’autorise pas la reproduction de ses publications mais autorise leur lecture sur son site. Cliquez ici pour y avoir accès
L’hospitalisation au long cours en psychiatrie : analyse et déterminants de la variabilité territoriale
Cette étude de l’IRDES (Institut de Recherche et Documentation en Économie de la Santé - Magali Coldefy, Clément Nestrigues) de 2014, analyse la pratique des hospitalisations de 1 an ou plus en France. Elle étudie les populations de malades les plus concernées et tente de répondre, notamment, à la question de la disparité des pratiques de ce type d’hospitalisation selon les régions, les établissements…
Huit pages documentées, dans la tradition de sérieux de l’IRDES.
L’IRDES n’autorise pas la reproduction de ses publications mais autorise leur lecture sur son site. Cliquez ici pour y avoir accès
Les médiateurs de santé mentale, de la rémission à la mission - Antoine Peillon, La Croix, sept 2016
Cet article du quotidien catholique explique, témoignages à l’appui, comment l’action des médiateurs de santé -pairs- est efficace. Ces anciens malades qui s’en sont sortis sont par leur vécu et leur légitimité, d’une aide inestimable auprès des patients pour les aider à accomplir leurs démarches thérapeutiques et administratives. Encore peu nombreux en France, leur reconnaissance par les institutions demandera encore beaucoup d’efforts et de persuasion.
France Country Report Political : leadership is needed to build on early advances
The Economist Intelligence Unit, mandatée par les laboratoires JANSSEN, a enquêté dans 30 pays européens sur les politiques nationales de santé et d’intégration vis-à-vis des personnes souffrant de maladies psychiques. Cette fiche de 7 pages est une traduction en français de la partie du rapport concernant la France. Le sous-titre est très parlant : "Une volonté politique est nécessaire pour bâtir sur les premières fondations".
Cliquez ici pour télécharger cette fiche
Nouveaux regards sur la schizophrénie – lemonde.fr 2015
Un point sur les nouvelles connaissances en matière de déclenchement de la maladie -et donc de prévention possible à terme.
Santé mentale en Europe : recommandations en faveur de la défense des droits, de la participation et de l'information des personnes usagères des services de santé mentale et des aidants
Ce rapport (34 pages) du Centre Collaborateur de l’Organisation Mondiale de la Santé pour la recherche et la formation en santé mentale (CCOMS, Lille, France) s’inscrit dans le cadre de l’action de l’OMS sur l’empowerment des usagers en santé mentale. Rappelons que l’empowerment fait référence ici à la capacité de choix, de décision, d’influence et de contrôle que les usagers des services de santé mentale peuvent exercer sur les événements de leur vie.
Les actions proposées s’orientent selon cinq idées clés :
. La protection des droits de l’homme et la lutte contre la discrimination et la stigmatisation
. L’assurance de la délivrance de soins de qualité et la surveillance des pratiques des services
. L’accessibilité à l’information et aux ressources financières
. La participation aux processus de décision
. La présence d’une organisation locale qui offre la possibilité d’avoir une voix dans les institutions et de gouverner les structures.
Ce rapport a également l’intérêt de présenter (succinctement) un grand nombre d’initiatives mises en place dans divers pays européens.
Trop de prescriptions inappropriées chez les personnes âgées – lemonde.fr 2016
Le CoFoR : à Marseille, un centre de formation au rétablissement par et pour les usagers
Le CoFor c’est, en quelques mots, à la fois un centre de ressources multimédia autour du rétablissement en santé mentale et un centre de formation proposant des modules à la carte ainsi que plusieurs groupes d’autosupport. Les personnes vivant avec des troubles psychiatriques sévères sont placées de fait dans un rôle de malade et subissent la plupart du temps leur traitement en plus d’endurer leur maladie.
Grâce au CoFoR (Centre de Formation au Rétablissement), les personnes concernées ne sont plus dans un rôle passif de malade, mais s’approprient un rôle valorisé d’étudiant, construisant leur parcours de formation personnalisé, choisissant des cursus de formation conçus comme des outils de connaissance de soi, de ses troubles et des moyens d’y faire face.
Les formations proposées ont déjà fait leurs preuves. C’est le cas du Plan d’Action Individualisé vers le Rétablissement et le bien-être (aussi appelé WRAP©), du management de sa maladie et de son rétablissement (ou IMR), des formations sur la médication, l’auto-support, la pratique de sports, la méditation, ou l’éducation à la santé.
L’équipe de formation se compose essentiellement de pairs, experts d’expériences, c’est-à-dire d’usagers ou ex-usagers de la psychiatrie, et favorise l’intervention d’acteurs de proximité.
S’inspirant d’expériences anglo-saxonnes particulièrement efficaces comme les Recovery College de Boston ou de Londres (https://imroc.org/), le CoFoR propose de valoriser la participation des étudiants aux divers cursus par une indemnité de formation de manière à entretenir la motivation et donner de l’importance aux savoirs transmis.
Les Recovery College sont nombreux, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et au Canada mais aussi au Japon, en Russie et en Ouganda.
Le Centre de Formation au Rétablissement se situe au sein de l’IRTS-PACA, espace éloigné du soin, puisqu’il s’agit d’un lieu de formation (formation des travailleurs sociaux).
Le CoFoR propose une offre d’informations, de formations et d’auto-support sur trois niveaux
- Accès à des ressources documentaires pour toute personne cherchant à s’informer. Une médiathèque, une plateforme numérique, des annuaires pratiques sur le bien-être et le rétablissement du territoire, un accueil personnalisé apportent une première réponse aux attentes du public
- Offre de huit modules de formations rémunérées,
- Participation à des groupes d’auto-support et des ateliers gratuits, sous conditions qu’ils soient orientés bien-être et rétablissement, demandés par les étudiants, ou menés par des pairs.
Le personnel permanent du centre est constitué de trois personnes, majoritairement des pairs.
Le CoFor ouvrira ses portes en septembre 2017
Contacts : Anakin Pochon, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., Céline Letailleur, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Revivez la présentation du Centre de Formation au Rétablissement CoFor de Marseille du 16 juin aux soirées de l’association Solidarité Réhabilitation par Yves Bancelin, Caroline Gianninazzi et Anakin Pochon.
Cliquez sur l'image pour voir la vidéo
Pour en savoir plus : http://www.coforetablissement.fr/
Se rétablir par l'accès et le maintien en emploi, regards croisé - Conférence présentée lors du 4e congrès de Réhabilitation psychosociale organisé par "Solidarité Réhabilitation" (13-14 octobre 2016).
Deux équipes de Job coachs, l’une de Lausanne (Ressort - Centre Hospitalier Universitaire Vaudois), l’autre de Marseille (Working First 13 ) présentent les principes et leur pratique du programme IPS (Individual Placement Support) de soutien individualisé à la recherche et au maintien dans l’emploi des personnes vivant avec des troubles psychiques sur le marché du travail ordinaire.
Cliquez ici pour voir les autres vidéos du 4e congrès de Réhabilitation psychosociale
Le rétablissement en tant que processus autogéré de guérison et de transformation
"Le rétablissement est souvent défini dans les limites d’un retour à un état antérieur de fonctionnement stable. Cependant, beaucoup de gens, y compris moi-même, ont vécu le rétablissement comme une transformation par laquelle la vieille personnalité est progressivement abandonnée et une nouvelle vision de soi émerge. Dans ce papier, je partagerai mon expérience personnelle de rétablissement en tant que parcours autogéré de guérison et de transformation, et je présenterai quelques suggestions aux thérapeutes quant à l’aide à donner pendant ce processus de rétablissement."
Ce témoignage de Patricia Deegan est un magnifique message d’espoir pour les personnes souffrant de schizophrénie.
Cliquez ici pour lire la suite
Luc Vigneault : je suis une personne pas une maladie (vidéo)
Cette vidéo nous présente une intervention de Luc Vigneault, pair-aidant canadien, au Congrès Reh@b de 2014, à Angers
Luc Vigneault est une référence en matière de rétablissement. Dans ce témoignage porteur d’espoir, il raconte son expérience, et explique, avec humour, comment il a repris le pouvoir sur sa vie.
A lire également sur le sujet du rétablissement « Je suis une personne, pas une maladie ! », ouvrage dans lequel il s’est exprimé aux côtés d’autres auteurs.
Je suis une personne, pas une maladie!
Auteur(e)s : Dre Marie-Luce Quintal, Luc Vigneault, Marie-France Demers, Cécile Cormier, Yolande Champoux, Louise Marchand, Dr Hubert Antoine Wallot & Dr Marc-André Roy. Performance édition, 2013. 337 pages, ISBN : 978-2-923746-34-0
Cliquez sur l'image pour voir la vidéo
Qu’est-ce-que le Rétablissement ? Conférence du Dr Tim Greacen
Tim Greacen, docteur en psychologie, est directeur du laboratoire de recherche de l'Établissement public de santé Maison Blanche à Paris. Voici la vidéo de son intervention au Forum CRSA - Rétablissement en santé mentale, le 25 mars 2016.
La notion de rétablissement en psychiatrie, développée et illustrée ici par l’un de ses spécialistes, redonne l'espoir, aux 500 000 personnes en France souffrant d'une maladie psychiatrique grave, qu'on peut apprendre à vivre avec, se rétablir et retrouver une vraie place dans la société.
Le Rétablissement - Conférence du Professeur Christophe Lançon
Une autre intervention tout aussi passionnante, d’un autre grand spécialiste du Rétablissement, le Pr. Lançon, donnée en 2014 dans le cadre de la Conférence au Pôle Psychiatrique de l'hôpital de la Conception à Marseille – Association Solidarité Réhabilitation
Le processus de rétablissement comme ligne directrice des soins – Jerôme Favrod
Deux conférences de Jérôme Favrod, professeur HES à la Haute école de la santé La Source, à Lausanne, et infirmier spécialiste au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Ces conférences, données à l’occasion du 2ème Congrès de Réhabilitation Psychosociale, (World Trade Center Marseille, le 25 novembre 2011) ont été mises en ligne par l’ Association Solidarité Réhabilitation.
Jérôme Favrod - "Le processus de rétablissement dans la schizophrénie comme ligne directrice pour les soins", Partie 1
Cliquez ici pour voir la video
Jérôme Favrod - "Le processus de rétablissement dans la schizophrénie comme ligne directrice pour les soins", Partie 2 (Audio + Présentation PowerPoint)
Cliquez ici pour écouter le document audio
Le rétablissement par Luc Vigneault
Plusieurs vidéos de Luc Vigneault, pair aidant, à voir sur site canadien Ottiti.net. Luc Vigneault est une référence en matière de rétablissement. Autodidacte, il met son expérience au profit de ses pairs, et cela, dans le but d’améliorer les conditions de vie et de soins des personnes atteintes de maladie mentale. Il est également président, de l’association Les Porte-voix du Rétablissement (Association québécoise des personnes vivant ou ayant vécu un trouble mental - http://lesporte-voix.org).
Elyn Saks - Une histoire de maladie mentale, de l'intérieur
Juriste américaine, en 2007 Elyn Saks s'est mise en avant avec sa propre histoire de schizophrénie, contrôlée par des médicaments et la thérapie, mais toujours présente. Dans cet exposé poignant, elle nous demande de voir des gens qui souffrent de maladie mentale clairement, honnêtement et avec compassion.
Cliquez ici pour voir la vidéo (15 mn, américain sous-titres en français)
Se rétablir de troubles psychiatriques : un changement de regard sur le devenir des personnes – Bernard Pachoud -
Bernard Pachoud, psychiatre, professeur de psychopathologie à l’Université Paris Diderot, et spécialiste des questions d’insertion et de rétablissement apporte dans la première partie de l’article un éclairage sur le processus du rétablissement, puis s’intéresse dans la deuxième aux modes d’accompagnement qu’il requiert. Publication dans L’information psychiatriqueI Vol. 88, N◦ 4 - avril 2012.
L'expérimentation des médiateurs de santé – pairs. Une révolution intranquille
Les « pairs » (au sens de compagnon dans la même situation, de même origine) sont des anciens patients rétablis. Ils peuvent, au travers du savoir tiré de leur expérience, apporter aide et soutien aux patients actuellement pris en charge. On dit aussi « pairs aidants ».
Ce projet révolutionnaire (en France !) porté sur notre territoire par le Centre collaborateur français de l’Organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale (CCOMS), s'inscrit dans un mouvement plus général d’autonomisation des patients. Mais comme toute révolution (intranquille !), celle-ci ne se passe pas forcément dans la douceur, et sans résistances, voire oppositions.
Qui sont ces formateurs, comment sont-ils formés, comment cela se passe-t-il dans les pays qui les emploient, quel est leur apport de leur expérience, quelles perspectives pour leur action ?... Cet ouvrage de Jean-Luc Roelandt et Bérénice Staedel (Editions Doin, 2016), a donné la parole à tous les acteurs de ce projet pilote qui se développe en France.
Cliquez ici pour télécharger la fiche de présentation du livre
Création de l’Association Francophone des Médiateurs de Santé Pairs
Philippe Maugiron, médiateur de santé pair depuis plusieurs années annonce la création de l’AFMSP (Association Francophone des Médiateurs de Santé Pairs) qui a pour but de former, informer, conseiller, communiquer et de sensibiliser tous les publics professionnels travaillant dans les secteurs publics, privés, associatifs ou autres, ou non professionnels aux savoirs expérientiels ainsi qu’aux parcours de rétablissement des usagers en santé mentale et plus particulièrement au savoir et à l’expérience des MSP.
Un médiateur de santé pair, c’est quoi ?
Il s’agit de personnes qui ayant vécu un trouble psychique, et s’étant rétablies, sont intégrées dans les équipes soignantes de services de santé mentale. Leurs compétences résident dans leur savoir expérientiel de la maladie, dans leur parcours de rétablissement complétés par une formation universitaire spécifique.
Le partage de leur vécu et de leur histoire de rétablissement a pour but de redonner de l’espoir, de servir de modèle d’identification, d’offrir de l’inspiration, du soutien et de l’information auprès de personnes qui vivent des situations similaires à celles qu’ils ont vécues »
Pour en savoir plus sur l’Association Francophone des Médiateurs de Santé Pairs, rendez-vous sur le site http://afmsp.eu
Pour en savoir plus sur les Médiateurs de santé pairs en santé mentale, rendez-vous sur :
- le site du Psycom,
- le site du CCOMS (Centre Collaborateur de l'Organisation Mondiale de la Santé pour la recherche et la formation en santé mentale) qui s’est engagé pour la l’intégration d’anciens usagers de la psychiatrie dans des équipes de soin en santé mentale à travers son programme « Médiateurs de santé/Pairs »
Le concept de rétablissement des personnes atteintes de schizophrénie : prise en compte et implications pour la pratique courante - 2011- Dr Maxime Duplantier
Le concept de rétablissement est encore peu utilisé en France alors que de nombreux pays en ont fait la base de leur système de santé mentale ces dixdernières années. Il est né en fait dans les années 70 à partir d’un mouvement d’anciens patients qui ont promu l’idée que le rétablissement était possible pour les personnes atteintes de troubles psychiques graves.
Grâce à de nombreuses études de suivi au long cours qui sont venues accréditer scientifiquement cette perspective le Dr Duplantier présente dans sa thèse de doctorat en médecine, mise à disposition par L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, (90 pages) une réflexion autour de la définition même du concept qui fait encore débat à l’heure actuelle dans la communauté scientifique.
La description détaillée du rétablissement en tant que processus personnel de transformation a permis de mettre en exergue cinq phases : la phase de latence, la prise de conscience, la préparation, la reconstruction et la phase de croissance.
Quatre dimensions du rétablissement sont ensuite développées ici : la redéfinition de soi, l’espoir, la reprise de contrôle et la relation aux autres. Ensuite sont détaillés les liens avec d’autres concepts tels que la réhabilitation psychosociale, la réadaptation psychiatrique, l’empowerment, la résilience et la rémission.
Remédiation cognitive en Asie
La remédiation cognitive souffre parfois d’une image de «dressage décervelé venu d’Amérique». Or, la littérature scientifique dont ces articles du « Asian Journal of Psychiatry » se font l’écho, montre au contraire que c’est une technique universelle et que son efficacité est validée par de très nombreuses études dans toutes les régions du monde, en particulier en Chine.
Cliquez ici pour voir l’abstract de ces articles dans le journal chinois (en anglais)
L'empowerment... un chemin vers le rétablissement en santé mentale - Mémoire de Master 2
Afin de mieux comprendre ce qui permet à l’usager en Santé Mentale de devenir et d’être acteur de son parcours de soin, le concept d’empowerment s’impose comme le fil conducteur de cette recherche. A travers des entretiens biographiques réalisées auprès d’usagers de santé mentale et auprès de soignants pratiquant l’éducation thérapeutique, ce travail recherche d’une part à identifier les facteurs favorisant l’empowerment ou pouvoir d’agir de la personne pour lui permettre de construire son parcours de rétablissement et d’autre part à mettre en exergue la prise de conscience des soignants en faisant évoluer leur pratique en associant les usagers comme partenaires de soin.
Mémoire de Master 2 de Frédérique Ibarrart , Recherche RIM spécialité Education thérapeutique, option Biographisation, UMPC Sorbonne Paris. Sous la direction de Catherine Tourette-Turgis
Cliquez ici pour télécharger le document
Suicide : faits et chiffres
Une infographie de l'OMS sur les causes de suicides et les grands axes d'actions à mener.
STOP SUICIDE
L’association suisse STOP SUICIDE s’engage pour la prévention du suicide des jeunes dans la région romande.
Son site se veut un outil de sensibilisation pour toute personne qui souhaite s'informer sur le suicide et sa prévention, avec un contenu riche, et une vaste base documentaire.
Les professionnels des médias y trouveront des indications utiles pour un traitement médiatique adéquat du suicide. Le site présente aussi les différents projets sur lesquels travaille l’équipe de cette l’association.
Profamille, un exemple de dispositif à suivre pour améliorer l’organisation des soins
Le Ministère des Solidarités et de la Santé vient de publier sur son site des exemples de dispositifs à même d’améliorer la prise en charge des personnes souffrant de troubles psychiques. Nous sommes très heureux de voir enfin répertorier des exemples concrets d’initiatives, comme la psychoéducation des proches, avec le programme Profamille, qui illustrent les changements à mener pour améliorer l'organisation des soins sur le territoire.
En savoir plus :
http://solidarites-sante.gouv.fr/systeme-de-sante-et-medico-social/parcours-des-patients-et-des-usagers/projet-territorial-de-sante-mentale/illustrations/article/programme-d-education-therapeutique-profamille
Cette démarche s’inscrit dans le prolongement des avancées apportées par l’article 69 de la loi de modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016 et de son décret d’application du 27 juillet 2017 concernant les Projets Territoriaux de Santé Mentale (PTSM).
Avec la publication de l'instruction ministérielle début juin 2018 précisant le décret, les ARS, (Agences régionales de santé) sont garantes de l’élaboration d’ici fin 2020 de projets territoriaux de santé mentale mettant en œuvre les 6 priorités suivantes, inscrites dans le décret :
• Le repérage précoce des troubles psychiques, l’accès au diagnostic, aux soins et aux accompagnements conformément aux données actualisées de la science et aux bonnes pratiques professionnelles.
• Le parcours de santé et de vie de qualité et sans rupture, notamment pour les personnes présentant des troubles psychiques graves et s’inscrivant dans la durée, en situation ou à risque de handicap psychique, en vue de leur rétablissement et de leur insertion sociale.
• L’accès des personnes présentant des troubles psychiques à des soins somatiques adaptés à leurs besoins.
• La prévention et la prise en charge des situations de crise et d’urgence.
• Le respect et la promotion des droits des personnes présentant des troubles psychiques, le renforcement de leur pouvoir de décider et d’agir et de la lutte contre la stigmatisation des troubles psychiques.
• L’action sur les déterminants sociaux, environnementaux et territoriaux de la santé mentale.
En savoir plus :
http://solidarites-sante.gouv.fr/systeme-de-sante-et-medico-social/parcours-des-patients-et-des-usagers/projet-territorial-de-sante-mentale/projet-territorial-sante-mentale
Santé mentale : parution d’un décret très attendu !
Un décret d'importance majeure pour toutes les personnes vivant avec une schizophrénie est paru au JO du 29 juillet 2017.
Pour la 1ère fois dans un texte officiel, il est inscrit que le rétablissement est l'objectif des soins.
Le Collectif Schizophrénies est heureux et fier d'avoir contribué à la rédaction de ce texte au sein du Conseil National de Santé Mentale et remercie tous ceux qui ont permis sa publication.
Le travail se poursuit en vue d'obtenir maintenant que ses avancées se concrétisent sur le terrain.
Accéder au texte du décret sur legifrance.gouv.fr
Limiter les mesures d’isolement et de contention en service psychiatrique
En France, 400 000 personnes sont hospitalisées chaque année dans des établissements et services psychiatriques. Les épisodes de violence des patients hospitalisés, lorsqu’ils surviennent, affectent autant les professionnels que les patients. Pour autant, les mesures d’isolement et de contention ne doivent s’appliquer qu’aux patients hospitalisés en soins sans consentement et en dernier recours. Après ses travaux sur la prévention des épisodes de violence en psychiatrie, la HAS publie une recommandation de bonne pratique qui délimite très précisément la place de l’isolement et de la contention et leurs modalités de réalisation et de suivi.
Le recours aux mesures d’isolement et de contention en psychiatrie est un sujet difficile car il concerne à la fois le respect des libertés individuelles et la sécurité des personnes, le patient lui-même ainsi que les tiers. Bien que peu de chiffres soient disponibles en France, des signaux montrent qu’il y aurait trop de mesures d’isolement et de contention et qu’il faut en réduire le nombre en précisant les indications et les conditions de réalisation. C’est le sens des alertes de diverses autorités telles que le Contrôleur général des lieux de privation de liberté et le Comité européen pour la prévention de la torture qui, depuis plusieurs années, pointent un usage non systématiquement justifié de ces mesures. Dans le prolongement de ses travaux sur la prévention des épisodes de violence publiés en novembre 2016, la HAS a élaboré une recommandation à destination des professionnels de santé afin de leur proposer des règles claires et un cadre explicite sur ce sujet. L’isolement et la contention sont des mesures d’ultime recours, lorsque l’ensemble des mesures de prévention des épisodes de violence a échoué. L’objectif de la re
commandation publiée ce jour est d’améliorer la prise en charge des patients et la qualité des soins, et de veiller au respect de leurs droits fondamentaux ainsi qu’à leur sécurité.
Des indications précises à respecter, pour une durée limitée et toujours réévaluée
La HAS rappelle que l’isolement et la contention ne doivent être mis en œuvre que dans des situations précises, pour des patients hospitalisés en soins sans consentement en psychiatrie.
Il doit s’agir de faire face à un danger important et imminent pour le patient ou autrui. Ce sont des techniques de dernier recours, après échec de mesures alternatives, la priorité étant de prévenir les épisodes de violence. L’utilisation de la contention et de l’isolement ne peut avoir lieu que pour une durée limitée, après une évaluation du patient, sur décision du médecin présent. Si ce n’est pas un psychiatre, la confirmation de cette décision par un psychiatre doit intervenir dans l’heure. De plus, la HAS précise que la contention ne peut être mise en place que dans le cadre de l’isolement.
Elle rappelle que l’objectif de ces mesures ne peut en aucun cas être de punir, humilier ou établir une domination sur des patients ou de résoudre un problème organisationnel comme un manque de personnels. Enfin, la HAS encourage les établissements de santé à aménager des espaces d’apaisement dans les unités de soins afin de constituer une étape supplémentaire de désescalade avant l’isolement et la contention.
Un encadrement des pratiques
Les mesures d’isolement et de contention doivent faire l’objet d’une fiche particulière de prescription du suivi de la décision devant figurer dans le dossier du patient. La HAS souligne qu’au moment de la mise en place de la mesure d’isolement (suivie éventuellement d’une contention), il est indispensable de donner au patient des informations claires sur les raisons de ces mesures et les conditions permettant leurs levées.
À l’initiation de la mesure d’isolement, l’indication est limitée à 12 heures (6 heures pour la contention). Si l’état de santé du patient le nécessite, la décision et la fiche de prescription doivent être renouvelées dans les 12 heures (6 heures pour la contention). En cas de prolongation, la décision et la fiche de prescription doivent être renouvelées toutes les 24 heures. Les isolements de plus de 48 heures et les contentions de plus de 24 heures doivent rester exceptionnels.
La mise en place d’une mesure d’isolement doit être effectuée dans des conditions de sécurité suffisantes pour le patient et l’équipe de soins dans un lieu dédié adapté, un espace d’isolement qui permette le repos et l’apaisement. La contention mécanique doit être faite dans cet espace. Enfin, il est primordial que le patient en situation d’isolement ou de contention bénéficie d’une surveillance accrue avec au minimum deux visites médicales toutes les 24 heures.
La recommandation de la HAS concerne les personnes en soins sans consentement. Le cadre du recours aux mesures d’isolement pour des patients en soins libres est cependant abordé : il ne peut être qu’une exception, n’être utilisé que dans les situations d’urgence et à titre dérogatoire. Cette mesure vise à garantir la sécurité du patient en soins libres, le temps de résoudre la situation d’urgence ou de transformer son régime de soins.
Des obligations post-épisodes critiques : débriefings, mention dans le dossier personnel du patient et tenue d’un registre
La HAS souligne que ces mesures doivent être levées, sur décision médicale, dès que leur maintien n’est plus cliniquement justifié. Il doit alors être proposé au patient d’analyser l’épisode avec les membres de l’équipe médicale de façon rétrospective. Cette analyse devra être tracée dans le dossier du patient. L’équipe médicale réalisera également un travail d’analyse visant à améliorer ses pratiques et ses processus de décision.
Par ailleurs, comme la loi de modernisation du système de santé le prévoit, chaque mesure d’isolement ou de contention devra être recensée dans un registre en préservant l’anonymat du patient. Ce registre mentionnera le nom du psychiatre ayant décidé cette mesure, sa date et son heure, sa durée et le nom des professionnels de santé ayant surveillé le patient. Il devrait à terme permettre un meilleur recueil de données relatives à ces pratiques.
Isolement et contention en psychiatrie générale. recommandation de bonne pratique. HAS, février 2017. A télécharger sur le site de la HAS.
Rapport sur l’isolement et la contention dans les établissements de santé mentale
La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté a publié un rapport sur « L’isolement et la contention dans les établissements de santé mentale », L’hôpital psychiatrique n’est pas par définition un lieu de privation de liberté, mais il s’y trouve des patients admis sans leur consentement, dont la liberté d’aller et venir est restreinte. Et au sein de ces établissements, certaines personnes peuvent être soumises à des mesures de contrainte physique (placées en chambre d’isolement ou sous contention).
Il n’appartient pas au CGLPL d’apprécier la pertinence thérapeutique du recours à ces mesures coercitives. Mais il lui revient de s’assurer du respect des droits fondamentaux des personnes hospitalisées sans leur consentement et dans ce cadre il constate que ces pratiques leur portent une atteinte certaine, plus au moins grave, plus ou moins étendue selon les circonstances.
Les visites conduites depuis huit ans dans les établissements psychiatriques ont permis au CGLPL de dresser une série de constats et de recommandations, présentés dans ce rapport.
"Un chez-soi d'abord" : parution du décret pérennisant le progamme
Le décret généralisant l'expérimentation "Un chez soi d'abord", version française du Housing First, est paru au Journal Officiel le 30 décembre pour une entrée en vigueur dès le 1er janvier 2017.
Handicap : dispositif d'emploi accompagné, c'est lancé !
Le dispositif sur l'emploi accompagné, officialisé par décret paru le 29 décembre 2016 au Journal officiel, est très innovant en France alors qu'il existe depuis longtemps dans de nombreux pays européens. Il vise à faciliter l'accès et le maintien dans l'emploi des personnes handicapées en milieu de travail ordinaire (article en lien ci-dessous). Désormais, un « référent emploi accompagné » sera chargé de suivre aussi bien le salarié que son entreprise, aussi longtemps que nécessaire.
Cliquez ici pour lire la suite sur handicap.fr
Sur le même sujet et sur le même site :
Emploi accompagné : et pour ceux qui n'ont pas la RQTH ?
Le point de vue de Thierry Brun, directeur général de Messidor
Cliquez ici pour lire sur handicap.fr
Le décret sur Légifrance
Décret n° 2016-1899 du 27 décembre 2016 relatif à la mise en œuvre du dispositif d'emploi accompagné et au financement du compte personnel de formation des travailleurs handicapés.
L’action de la psychiatrie pour l’accès et le maintien dans le logement des personnes vivant avec des troubles psychiques en Île-de-France -ARS
On sait combien l’accès au / la maintien dans un logement est une question vitale pour les patients.
Ce rapport de l’Agence Régionale de Santé (ARS) de mars 2016 (96 pages) rend compte de l’action des équipes de psychiatrie (et non des équipes sociales qui ne sont pas de sa « compétence ») qui, considérant que la question du logement des patients participe de leur rétablissement, se sont mobilisées de différentes façons pour répondre à ce besoin.
C’est donc le rôle des équipes soignantes et la spécificité de leurs actions qui est décrit ici.
Ce travail des équipes de psychiatrie contribue aux objectifs de l’ARS de virage ambulatoire et de développement d’alternatives à l’hospitalisation.
Loi (n° 2016-41 du 26 janvier 2016) de modernisation du système de santé français
Cette loi vise à expérimenter dans le cadre de projets pilotes pendant une durée de cinq ans des projets d’accompagnement sanitaire, social et administratif des personnes atteintes de maladies chroniques ou étant particulièrement exposées au risque d’une telle maladie ainsi que des personnes handicapées.
Le texte présenté ici (6 pages) est une synthèse du volet santé mentale de la loi. En voici le sommaire :
. Modalités de prise en charge des personnes faisant l’objet des soins psychiatriques sans leur consentement : présentation des modifications
. Impact sur les d2oits des patients : un accent mis sur l’accès aux soins, la continuité,
l’égalité du patient devant le système de santé
. Politique de santé mentale et organisation de la psychiatrie : le Conseil local de santé mentale devient un pivot légalement consacré
. Les représentants des usagers : l’Empowerment
. L’éducation à la santé, l’éducation thérapeutique : les actions de promotion de la santé mises en exergue par le législateur
. Le droit à la protection de la santé : une responsabilité étatique soulignée
Cliquez ici pour consulter la synthèse du texte de loi
Charte du parcours de santé - Usagers et professionnels
Cette charte a été élaborée par la Conférence Nationale de Santé (CNS) à la demande de la Ministre de la santé Marisol Touraine (juillet 2016). Elle a pour objectif de promouvoir le respect des droits des usagers, les conditions favorables à la réalisation de parcours de santé de qualité, sans rupture et adaptés aux besoins de l’usager. Elle présente les principes et objectifs qui s’appliquent à l’ensemble des étapes du parcours de santé sur l’ensemble du territoire national.
Cliquez ici pour télécharger la charte
Arrêté du 17 mars 2016 fixant le cahier des charges national relatif aux projets pilotes d’accompagnement à l’autonomie en santé
La loi (n° 2016-41 du 26 janvier 2016) de modernisation du système de santé français vise à expérimenter dans le cadre de projets pilotes pendant une durée de cinq ans des projets d’accompagnement sanitaire, social et administratif des personnes atteintes de maladies chroniques ou étant particulièrement exposées au risque d’une telle maladie ainsi que des personnes handicapées.
L’arrêté proposé ici vient, en complément de la loi (présentée dans le document précédent), décrire le cahier des charges pour la conduite des projets pilotes d’accompagnement sanitaire, social et administratif des personnes atteintes de maladies chroniques.
Il en précise les objectifs et le champ de l’expérimentation, le fonctionnement attendu de ces projets pilotes ainsi que le processus de sélection et d’évaluation des projets.
Haute Autorité de Santé (HAS) - note de cadrage : Améliorer la coordination entre le médecin généraliste et les différents acteurs de soins dans la prise en charge des troubles mentaux
En France, le rôle essentiel de la médecine générale dans la prise en charge des troubles mentaux a été souligné dans les nombreux rapports portant sur la psychiatrie et la santé mentale publiés au cours de ces dernières années.
En 2012, la Haute Autorité de Santé HAS a été saisie pour produire une note en vue de la mise en place d’un programme pluriannuel de travail sur la psychiatrie et la santé mentale. La question des « coopérations entre médecins généralistes et psychiatres » est citée parmi les principaux enjeux d’amélioration des pratiques, en particulier pour la prise en charge de la dépression.
La réflexion menée par la HAS, en lien avec le comité de suivi « psychiatrie et santé mentale » a confirmé l’importance de cet enjeu et conduit à faire évoluer le champ initial de la saisine, afin de prendre en compte :
- d’autres acteurs de soin (équipes de psychiatrie notamment) ;
- la prise en charge des personnes présentant des pathologies mentales chroniques sévères.
C’est cette note de cadrage (18 pages) que nous vous proposons ici.
Plan Psychiatrie et Santé Mentale 2011-2015
Voici le document officiel du Plan Psychiatrie et Santé Mentale 2011-2015 (43 pages, février 2012), dont vous trouverez dans cette même rubrique le document d’évaluation paru début 2016.
Outre le Plan proprement dit (Partie 2 du document), ce document (45 pages) explique en Partie 1 les motifs du plan : pour qui ?, pourquoi ?, les principes d’action, l’organisation des territoires concernés…
Évaluation du Plan Psychiatrie et Santé mentale 2011-2015
Les Plans de santé mentale font l’objet d’un rapport d’évaluation. Voici celui du dernier (228 pages, publication avril 2016).
Pour chaque thématique ci-dessous le Haut Conseil de la Santé Publique évalue la réalité des actions menées par rapport aux objectifs du plan et donne à la fin un panel de recommandations.
1. Santé mentale et prévention
2. Améliorer les soins des personnes vivant avec un trouble psychique
3. Organisation de la prise en charge et territoire
4. Améliorer les pratiques par des incitations fortes au développement de la recherche, par un meilleur transfert des connaissances de la recherche vers le terrain et par la formation
5. Améliorer la vie des personnes vivant avec un trouble psychique en visant un maintien ou un retour dans le droit commun et améliorer la vie des aidants
6. Apprendre à prendre soin de l’autre.
Organisation de l’offre de soins en psychiatrie et santé mentale (Drees)
Ce document de travail de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) d’avril 2014 reproduit les interventions de nombreux spécialistes au cours de 5 séances de travail sur 5 thèmes (voir ci-après). Chaque séance donne lieu à une note de cadrage. Ces dernières représentent une trentaine de pages (à la fin du document) et peuvent lues avec intérêt pour qui n’aurait pas le courage d’aborder l’ensemble du de cette étude de 150 pages.
Les thèmes :
. Séance 1 - besoins de soins et recours aux soins : quels guides pour l’organisation des prises en charge ?
. Séance 2 - la prise en charge psychiatrique en établissements de santé : quel(s) recours ? dans quelle(s) circonstance(s) ? comment garantir la continuité des prises en charge ?
. Séance 3 - quelle place des professionnels libéraux, médecins généralistes et psychiatres, pour la prise en charge des personnes atteintes de troubles de santé mentale ?
. Séance 4 - comment articuler les prises en charge sanitaires et médico sociales ?
. Séance 5 - quelles évolutions du territoire de la psychiatrie ?
Notes de cadrage et diaporamas pour chaque séance
Rapport d'information déposé par la Commission des affaires sociales en conclusion des travaux de la mission sur la santé mentale et l’avenir de la psychiatrie – dit « Rapport Robillard »
Il est intéressant de prendre connaissance de ce rapport (133 pages) déposé par le député Denys Robilliard (dont il a repris le nom) fin 2013, dont on sait qu’il a eu un certain retentissement pour avoir dénoncé un bilan « décevant » de la prise en charge des malades, faute de moyens et du fait de nombreux dysfonctionnements du système de santé.
Ses recommandations pour « un dispositif des soins psychiatriques rénové et intégré » n’en sont pas moins intéressantes.
L’accompagnement des personnes concernées par les troubles psychiques
Sur CQFD (Radio Suisse Romande), excellente émission sur « L’accompagnement des personnes concernées par les troubles psychiques », en mai 2017, à l’occasion des 30 ans du GRAAP (Groupe d’accueil et d’action psychiatrique), institution vaudoise de personnes concernées par la maladie psychique.
Adrien Zerbini accueille Stéphanie Romanens-Pythoud, journaliste au GRAAP, Charles Bonsack, médecin-chef au Département de psychiatrie du CHUV*, et Nelly Perez, ancienne présidente du GRAAP.
Cliquez ici pour écouter l'émission
Pour en savoir plus sur le GRAAP : https://graap.ch/
*Centre hospitalier universitaire vaudois
Suisse - Soigner sans blouse blanche : La psychiatrie autrement
Aux Hopitaux Universitaires de Genève (HUG), le Département de santé mentale et de psychiatrie a développé des prises en charges innovantes comme l’Unité mobile qui se déplace en ville à la rencontre des personnes en détresse psychologique. Autre action originale initiée par des soignants des HUG, le voyage thérapeutique qui a emmené en 2011 six patients et quatre soignants au cœur de la jungle guyanaise, relaté dans la série documentaire de la RTS « d’une jungle à l’autre ». Avec les témoignages de Chancelle et Daniel (Pulsations TV Juin 2012)
Actions efficaces pour la schizophrénie - Arguments économiques - Royaume Uni - 2008
Cette étude pour l’OMS (traduction française par PromesseS, 47 pages) dans 3 régions du monde montre (déjà en 2008) un aspect non négligeable mais peu souvent abordé de la schizophrénie : son impact économique. Il en ressort que le meilleur rapport coût/efficacité est obtenu par l’association des antipsychotiques anciens et le traitement psychosocial des personnes atteintes. Titre de l’étude en anglais : Effective interventions in schizophrenia the economic case : A report prepared for the Schizophrenia Commission. London: Rethink Mental Illness.
Cliquez ici pour lire l’étude en français
Cliquez ici pour lire l’étude en anglais
Psychose : traiter autrement. Conférence Fernand-Seguin (CFS) - Canada
Au sommaire de cette conférence (2014) de 54 mn :
-Proposer un survol des principes du rétablissement.
-Faire le point sur la recherche en thérapie cognitive comportementale pour la psychose et expliquer en quoi elle est utile.
-Donner des exemples concrets de techniques utilisées dans cette thérapie.
-Présenter les résultats des études de Tania Lecomte effectuées avec son équipe sur cette approche afin de mieux comprendre les impacts et les processus expliquant le changement.
La conférencière, Tania Lecomte, est psychologue, chercheuse à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, professeure titulaire au Département de psychologie, Université de Montréal.
Faire du Rétablissement une réalité
Ce document québécois est une traduction (2012) du document d’origine par Shepherd, Geoff, Boardman, Jed et Slade, Mike (2007) Sainsbury Centre for Mental Health, London.
Il explique ce qu’est le rétablissement et comment certains établissements britanniques commencent à le mettre en application (en 2008) sur le modèle déjà en pratique de services de santé mentale en Nouvelle-Zélande (Mental Health Commission, 1998), aux États-Unis (Department of Health and Human Services, 2003) et en Australie (Australian Government, 2003). Plus près du Royaume-Uni, il a été adopté en Irlande (Mental Health Commission, 2005) et en Écosse (Scotland Government, 2006).
Cliquez ici pour télécharger le document
Guide de référence pour des pratiques axées sur le Rétablissement au Canada
Ce document (110 pages), qui doit servir de référence à la politique de santé mentale du Canada, a été publié en 2015 par la Commission de la santé mentale du Canada. Voici son contenu (sommaire) :
. Promouvoir une culture et un langage empreints d’espoir
. Le rétablissement, par et pour la personne
. Le rétablissement se produit dans le contexte de la vie
. Répondre aux besoins diversifiés de toute personne vivant au Canada
. Travailler avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis
. Le rétablissement passe par la transformation des services et des systèmes.
Évolution des dispositifs de soins psy en Europe : similitudes et divergences – Magali Coldefy -IRDES
Depuis les années 1970, la plupart des pays européens sont passés d’une prise en charge dans de grandes institutions à l’intégration du patient dans son environnement à l’aide de soins et de services de proximité.
Cette étude l’IRDES, après avoir montré comment le processus de désinstitutionalisation des soins psychiatriques s’est opéré à des vitesses et modalités distinctes en Allemagne, Angleterre, France et Italie, étudie l’offre de services, les structures et modes de prise en charge actuels dans ces quatre pays. Ces premiers éléments de comparaison mettent en évidence, outre la difficulté de disposer de données de qualité comparables entre les pays, l’inégal achèvement des politiques de désinstitutionalisation psychiatrique. Ils pointent également le retard de la France en matière d’intégration de la psychiatrie à l’hôpital général, mais aussi de développement des structures et services d’accompagnement des personnes à l’extérieur de l’hôpital.
L’IRDES n’autorise pas la reproduction de ses publications mais autorise leur lecture sur son site.
Cliquez ici pour y avoir accès
Stratégie en matière de santé mentale au Canada
Ce document est une réécriture (37 pages, 2013) adaptée aux jeunes des recommandations de la Commission de la santé mentale du Canada sur la Stratégie du pays en matière de santé mentale (document complet disponible par ailleurs dans cette rubrique). De par son ton et sa concision, il constitue une approche facile pour appréhender la politique de santé de ce pays souvent en avance dans ce domaine.
Autonomisation, Empowerment, Agir autrement
Ce document sous-titré Santé mentale en Europe : Comment promouvoir les expériences d’empowerment des personnes usagères des services de santé mentale, Indicateurs et bonnes pratiques, est la somme (227 pages !) des interventions qui ont lieu dans le cadre des 4e Rencontres internationales du CCOMS (Centre Collaborateur de l'Organisation Mondiale de la Santé pour la recherche et la formation en santé mentale). Ce congrès a réuni, en 2014, plus de 400 participants, en provenance du monde entier : usagers, aidants, bénévoles associatifs, professionnels de la santé mentale, élus…
Ce congrès s’inscrivait dans la droite ligne de l’une des priorités de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui a initié, en 2009, avec la Commission Européenne, un projet conjoint sur l’empowerment en santé mentale.
Se Rétablir de la schizophrénie : un modèle d’intervention (Suisse)
Cet article (4 pages) de la Revue médicale de la Suisse romande (4 pages, 2004) propose un modèle d’intervention, étape par étape, pour les malades sur le chemin du rétablissement.
Vers le rétablissement et le bien-être - Cadre pour une stratégie de santé mentale au Canada
Voici le document cadre officiel sur la politique de santé mentale canadienne (129 pages, nov. 2009). Il s’agit d’une déclaration politique de santé mentale autour de 6 objectifs fondamentaux que d’un document «technique» de mise en œuvre de cette politique. A remarquer qu’il est superbement illustré d’œuvres peintes de personnes souffrant de troubles psychiques.
Soutien à l'Emploi et Rétablissement - Conférence du Docteur Guy Deleu CHU Charleroi Belgique
Au 3e Congrès de Réhabilitation Psychosociale à Marseille, les 10 et 11 octobre 2013 (Association Solidarité Réhabilitation)– Guy Deleu parle d’emploi « normal » (en milieu compétitif) et de rétablissement.
User empowerment in mental health – a statement by the WHO - Regional Office for Europe
Un document phare (en anglais) de l’OMS (WHO) sur l’empowerment des personnes usagères des services de santé mentale, dont voici le sommaire :
. Empowering individuals, empowering communities
. User and carer empowerment in mental health
. Users’ and carers’ perspectives on empowerment
. Users’ perspective
. Carers’ perspective
. Taking action for user empowerment in mental health
. Societal/structural level
. Service provision and development
. Education and training of professionals, users, carers and the community Individual level
La vulnérabilité psychique comme force
Avec la perspective du rétablissement des personnes souffrant de troubles psychiques, la qualité de vie, les forces et les propres valeurs de ces personnes viennent au centre de soins innovants.
C’est le nouveau défi des soignants, en Belgique (dans ce document) comme ailleurs, qui doivent agir et interagir différemment. La société est concernée elle aussi : une gestion moins stigmatisante de la vulnérabilité psychique s’impose. À l’instar de toute mutation profonde, ce basculement demande du temps et de l’énergie. Et la problématique est complexe, surtout dans une société encline à mettre en avant la mesurabilité.
C’est de cette « révolution » dans un système de santé mentale en mutation que traite cette brochure de la Fondation Roi Baudoin (28 pages, 2014)
Les concepts-clés abordés : la valorisation de la propre expertise, la cocréation et la participation, le partenariat, des réseaux plus horizontaux au lieu de structures de pouvoir verticales, des citoyens et des patients autonomes...