LA DÉSTIGMATISATION
Dans les rubriques ci-dessous, vous trouverez des documents liés à la (dé)stigmatisation de la maladie (études, analyses, articles de presse) en France et à l'étranger que nous trouvons intéressants et utiles.
N’hésitez pas à nous proposer toute information qu'il vous semble pertinent de publier ici. Nous nous réservons le droit de l’insérer dans ces rubriques.

Un regard psychosocial sur la stigmatisation de l’Autre « schizophrène » : enjeux théorico-pratiques
Analyse de Themis Apostolidis, enseignant chercheur en psychologie sociale, présentée lors du 4e congrès de Réhabilitation psychosociale organisé par "Solidarité Réhabilitation" (13-14 octobre 2016).
Les mots qui fâchent : propos de journalistes et experts sur la maladie mentale
Un constat : les journalistes mesurent de plus en plus l’importance de traiter le sujet des troubles mentaux, première cause de handicap dans le monde et pourtant, ils demeurent mal informés sur ces questions. Dans le Nord‐Pas de Calais, la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale a initié un partenariat avec l'École supérieure de Journalisme de Lille et l'Association des internes en psychiatrie pour sensibiliser les futurs professionnels aux problématiques de psychiatrie.
Ces partenaires alimentent et publient Les Mots qui fâchent, un petit glossaire de précautions sémantiques en psychiatrie, qui donne des définitions accessibles de mots couramment employés dans les médias.
De Asile à Trouble du comportement, en passant par Maniaque ou Psychopathe, comment parler vrai à propos de psychiatrie.
Propos de journalistes et d’experts au sujet de 5 maladies mentales
La région Nord-Pas-de-Calais montre depuis longtemps son engagement dans les enjeux de santé mentale. Ainsi, c’est avec des représentants de cette région que l'Agence Régionale de Santé du Nord-Pas-de-Calais, professionnels de santé mentale et représentants des usagers ont souhaité que soient étudiés les termes de psychiatrie les plus souvent employés dans la vie courante.
Le périmètre de l’étude (96 pages) a porté sur la santé mentale en général atour de 5 termes : Schizophrénie, Trouble bipolaire, Psychose, Autisme, Psychopathie.
Cliquez ici pour télécharger le rapport de l’étude
Le stigmate de la « folie » : de la fatalité au rétablissement
La stigmatisation est une réaction sociale « naturelle », en partie inconsciente et automatique envers des populations « différentes » et « vulnérables ». Etre soupçonné de dangerosité, privé d’emploi, écarté de la société, enfermé, agressé ou tué fait partie des conséquences possibles de la stigmatisation des troubles mentaux.
Malgré les progrès des traitements psychiatriques, le stigmate de la « folie » reste un frein au rétablissement. Le processus de stigmatisation est plus complexe qu’un simple étiquetage et aboutit à la discrimination et à la perte de pouvoir social. En comprendre les mécanismes permet de cibler des interventions efficaces aux niveaux individuel, institutionnel et politique. Le rôle des associations de patients et de proches, ainsi que le modèle du rétablissement pour les professionnels sont essentiels. L’objectif de cet article est de faire le point sur les différentes facettes de la stigmatisation des troubles mentaux et d’examiner les moyens pour y faire face. C. Bonsack S. Morandi J. Favrod P. Conus, « Le stigmate de la folie : de la fatalité au rétablissement », Revue médicale Suisse 2013, N°377 p 589/592
Changer les mentalités – Étude de la commission de santé mentale du Canada – 2013
Voici le rapport (56 pages) d’une étude engagée en 2013 par la Commission de la santé mentale du Canada sur le fléau de la stigmatisation dont il annonce en préambule que « la crainte de la stigmatisation représente un obstacle majeur dans la recherche d’aide, de soins et de traitement. Pour beaucoup, même la stigmatisation cause plus de souffrance que la maladie elle-même ».
L’étude a été construite à partir de questionnaires (en annexes) à destination de 4 cibles : les jeunes, les soignants (des acteurs majeurs de la stigmatisation selon l’étude !), les médias et le monde du travail.
Cinéma et maladie mentale : pour le meilleur et pour le pire - Dr Marie-Ève Cotton (Québec)
Une psychiatre québecoise s’intéresse à la représentation des maladies dans les films. Et, comble d’ironie, même l’un des films les plus « professionnels » sur le sujet : Un homme d’exception n’échappe pas aux clichés stigmatisants. Intervention de 1h12 mn très vivante et documentée.
Cliquez ici sur l'image ou ici pour voir le film
SCHIzo'Jeun'S s’engage pour les Journées de la schizophrénie 2018 - Ouest-France 10 décembre 2017
Les Journées de la Schizophrénie auront lieu du 17 au 24 mars 2018 sur le thème de l'intégration. Plus de 200 événements seront organisés en France, en Suisse et dans différents pays d'Afrique.
Les associations membres du Collectif schizophrénies s’associent à cette campagne, et, dès cet hiver, les bénévoles de SCHIzo'Jeun'S, Schizophrénie de l'Enfant, schizophrénie précoce, sont présents sur les marchés de Noël de Château-Gontier pour faire bouger les mentalités, en compagnie de Mademoiselle Schizophrénie, symbole de la déstigmatisation.
Ouest-France leur a consacré un article dans son édition du dimanche 10 décembre
"Une" scandaleuse de La Provence : les réactions - Septembre 2017
Dernier épisode d’un été au cours duquel la stigmatisation des personnes concernées par les troubles psychiques a été particulièrement virulante, la Une scandaleuse du dossier publié par La Provence le 5 septembre « Comment la société les gère – Les barjots, les schizos et les autres ... ». Elle a suscité de nombreuses réactions d’associations et de professionnels de santé, notamment de psychiatres, conduisant plusieurs journaux à traiter de la stigmatisation.
Quelques réactions
- « Maladies psychiques, la violence des stéréotypes » publié dans La Croix du 7 septembre. Pierre Bienvault cite à cette occasion l’étude réalisée par le cabinet l’ObSoCo, mandaté par PromesseS - Lire l'article
- « La presse est-elle devenue folle ? » publié par le JIM (Journal International de Médecine) le 8 septembre, se fait écho de l'article de La Croix - Lire l'article
Nicolas Rainteau, interne en psychiatrie au CHU de Montpellier, a lancé sur les réseaux sociaux une lettre ouverte très suivie sur « la stigmatisation constante de la schizophrénie ». Son action a été relayée par :
- Le Midi-Libre du 16 septembre, sous le titre « Coup de gueule contre les clichés de la schizophrénie » - Lire l'article
- Le Monde qui a publié le 27 septembre sa tribune « La stigmatisation de la schizophrénie une double peine pour les malades » - Lire l'article
- France Bleu Hérault le 25 septembre, émission L'invité de 7h 50 - Ecouter
Terrorisme, les "psy" redoutent une stigmatisation de leurs patients - La Croix 22 août 2017
La Croix publie dans son édition du 22 août un article suite aux déclarations récentes de Gerard Collomb, ministre de l’Intérieur qui souhaite « mobiliser les hôpitaux psychiatriques et les psychiatres libéraux » pour identifier les individus radicalisés et « repérer l’ensemble de ces profils qui demain peuvent passer à l’acte ». Pierre Bienvault s’interroge et interroge des psychiatres sur le bienfondé des déclarations du ministre. Il donne également la parole à Bénédicte Chenu de PromesseS qui déplore cette « polémique décourageante »
Épreuve de la camisole dans "Fort Boyard" : France 2 n'a "pas compris qu'il y a une pédagogie qui est tout à fait importante à faire" - 11 juillet 2017
Suite à la parution de « Fort Boyard : la maladie mentale n’est pas un jeu », le professeur Antoine Pelissolo, chef de service à l'hôpital Henri Mondor de Créteil (Val-de-Marne), et co-signataire de cette tribune parue dans « Le Monde », déplorait sur France Info l'image très choquante véhiculée par cette émission dite de divertissement
Fort Boyard : la maladie mentale n’est pas un jeu – Le Monde 10 juillet 2017
Le Collectif Schizophrénies, associé à d’autres associations d’usagers, a publié, avec le soutien de professionnels de santé, une tribune dans « Le Monde » au sujet de l’épreuve « La cellule capitonnée » de Fort Boyard.
Tribune. Depuis le 24 juin, l’émission « Fort Boyard » diffuse une séquence intitulée « L’asile », rebaptisée « La cellule capitonnée » : dans ce jeu, le candidat, d’abord entravé par une camisole de force, est enfermé dans une salle capitonnée sans porte de sortie, sous des caméras de surveillance. Il doit se secouer et se contorsionner, à « en devenir fou », pour reprendre les termes de la production.
Pourquoi, alors que cette séquence bouleverse tant de téléspectateurs, de personnes concernées, familles, proches et professionnels de santé, la direction de France 2 n’envisage-t-elle pas une seconde sa suppression ?
Pourquoi, alors qu’un colloque, « Handicaps et médias », était organisé dans les locaux de France Télévisions, cinq jours après sa première diffusion, en présence de Delphine Ernotte et de représentants du ministère de la culture, du secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées, du Conseil supérieur de l’audiovisuel, n’avons-nous encore entendu aucune voix s’élever contre cette épreuve qui stigmatise la maladie et le handicap psychique ?
Comment est-il possible que des responsables chargés de programmes de divertissement aient pu, en conscience, valider un tel scénario ? Comment un service public censé être vigilant sur les risques de discriminations, racismes et atteintes à la dignité des personnes peut-il être aussi loin de la société ? « Fort Boyard » aurait-il enfermé des candidats ayant eu une autre pathologie ou handicap ?
« Quel est le message adressé aux jeunes qui n’osent pas consulter du fait des représentations désastreuses des troubles psychiques dans la société ? »
Pourquoi conforter auprès du grand public des fantasmes de « fou ridicule » ? Selon toutes les études, la stigmatisation est la première cause de souffrance, de retard de soins et d’exclusion des personnes touchées par des troubles psychiques. Pourquoi alimenter une nouvelle fois les pires clichés sur les...
Lire la suite sur le site Le Monde.fr
Les signataires
Des parents d'enfants atteints de troubles psychiques s'indignent - Le Maine Libre 10 juillet 2017
Intitulée « l’Asile » la nouvelle épreuve du jeu télévisé Ford Boyard a scandalisé les familles de personnes souffrant de troubles psychiques.
Cliquez ici pour lire le témoignage de Schizo'Jeun'S, paru dans le Maine Libre
Polémique à Fort Boyard : les malades psychiatriques portent plainte contre « l’asile » Le Parisien 5 juillet 2017
Un collectif d'associations de malades psychiatriques va porter plainte contre France 2 à cause d'une nouvelle épreuve du jeu d'aventures
Les associationsde malades psychiatriques ne comptent pas en rester là. Indignés par la diffusion de la séquence l'Asile, de l'émission « Fort Boyard » sur France 2, un collectif de lutte contre la stigmatisation de la schizophrénie et l'Union nationale de familles et amis de personnes malades et handicapés psychiques (Unafam) s'apprêtent à déposer plainte pour « injures publiques » et « discrimination ».
La nouvelle épreuve du jeu télé a été diffusée, pour la première fois, le 24 juin. Pour pénétrer dans l'Asile, le candidat doit enfiler une camisole de force, remis par l'animateur Passe-Muraille, rebaptisé Docteur Muraille. Il s'adosse ensuite à une porte à bascule automatique avant d'arriver dans une pièce capitonnée aux allures de chambre d'isolement d'un hôpital psychiatrique. Le candidat atterrit sur un matelas sommaire jonchant le sol à côté de toilettes et d'un seau. Sur les murs, éclairés par une lumière aveuglante, des mots anxiogène ont été tagués : « Why ? », « Help », « SOS », filmé par une caméra. Et des bruits de cris en fond sonore alimentent l'ambiance anxiogène. Pour sortir de la pièce et gagner l'épreuve, le candidat, les bras immobilisés, doit se secouer pour faire tomber des boules collées à sa camisole. Une fois sur le sol, il les récupère avec la bouche.
Lire les témoignages de Bénédicte Chenu de PromesseS et de Béatrice Borel, présidente de l’UNAFAM sur le site du Parisien
En finir avec la stigmatisation des maladies psychiques – Le Huffington Post 3 octobre 2016
En regardant ma page Facebook, je suis tombée sur une pétition qui dénonçait le clip de Cyril Hanouna annonçant sa prochaine émission « touche pas à mon poste ». j’ai regardé le clip en question, j’ai été choquée, attérée par la vision donnée d’un hôpital psychiatrique selon Monsieur Hanouna.
Pour lire la suite de la tribune de Bénédicte Chenu de PromesseS, cliquez ici
Abus de langage - lemonde.fr – juin 2016
Sur l’usage inapproprié de termes médicaux dans le langage courant, à l’exemple du mot schizophrénie.
Cliquez ici pour télécharger l’article
Mots à maux - L'Infirmière Magazine - avril 2016
Une fois n’est pas coutume : nous appelons au banc des accusés, le journaliste. Son délit ? Un mauvais usage du mot et de l’écriture. C’est ce que démontre l’étude de l’association PromesseS sur la représentation de la schizophrénie dans les médias français.
De quoi la schizophrénie est-elle le nom ? - 24H.ch - avril 2016
L’invité Daniel Cornu, médiateur des publications romandes de Tamedia, se penche sur l’usage que la presse fait de cette notion.
La schizophrénie stigmatisée par les médias - Infirmiers.com - février 2016
La représentation de la schizophrénie dans les médias passe par « des stéréotypes porteurs de sur-stigmatisation », selon une étude publiée par l’association PromesseS, co-fondatrice du Collectif Schizophrénies, à l’occasion du 14eme congrès de l’Encéphale à Paris.
Schizophrénie : les médias vecteurs de stéréotypes et de stigmatisation ? - Doctissimo janvier 2016
Alors qu’elle touche un Français sur 100, la schizophrénie reste largement méconnue et souffre de nombreux stéréotypes. Selon l’étude initiée par l’association PromesseS, du Collectif Schizophrénie, le traitement médiatique de cette maladie dans la presse écrite contribuerait à alimenter cette stigmatisation.
Cliquez ici pour télécharger l'article
La schizophrénie mal traitée par... les médias - Le Monde janvier 2016
Une étude lexicographique a été menée à travers 8 journaux… dont Le Monde. Décapant.
Cliquez ici pour télécharger l’article
La schizophrénie, c'est d'abord une maladie ! lepoint.fr - janvier 2016
Et pourtant, ce mot est le plus souvent employé dans la presse française pour caricaturer les comportements de personnes manipulatrices ou violentes.
Schizophrénie : les médias français épinglés pour mauvais traitement - Le quotidien du médecin.fr - janvier 2016
Information médicale quasi inexistante, corrélation constante avec des idées fausses (violence, dédoublement, etc.), référence à la maladie sur le mode caricatural ou métaphorique : tel est le constat accablant révélé par la première étude réalisée en France sur la représentation de la schizophrénie dans les médias.
Schizophrénie : la double peine - lesechos.fr - janvier 2016
Les clichés ont la vie dure…
Schizophrénie : agir contre les clichés et idées fausses - santémentale.fr - janvier 2016
En France, faute d’information, des clichés éculés et des idées fausses restent véhiculés dans les médias et la société.
Ta gueule Boris
Le blog sur la schizophrénie sous forme de bande dessinée, pour combattre les clichés
https://www.facebook.com/tagueuleboris/
Dis maman, c’est quoi un schizo ?
Le blog commedesfous.com lance une campagne de sensibilisation sur la schizophrénie, en six images.
https://www.facebook.com/hashtag/dismaman
A écouter aussi sur VIVRE FM, l'interview de Joan, auteur du blog.
STOP !! Arrêtez d’utiliser le mot schizophrénie à tort et à travers…
Lettre ouverte aux journalistes qui emploient le mot Schizophrénie
L’Association PromesseS déclare la guerre aux journalistes et aux hommes politiques qui enferment parce qu’ils veulent écrire « un bon mot » et leur suggère vivement de s’informer avant d’employer le mot Schizophrénie.
Si le film SPLIT de Night Shyamalan, permettait cette mise au point salutaire ce serait enfin un point positif.
L’image que la société se fait de la schizophrénie à travers les médias met gravement en danger les chances de rétablissement des personnes qui en souffrent.
En prétendant que Kevin, le héros du film Split est un « dangereux schizophrène », vous prouvez que vous n’avez pas vu le film. A aucun moment il n’y est évoqué de schizophrénie mais des « troubles dissociatifs de la personnalité ». Or, la schizophrénie n’a rien à voir avec le dédoublement de personnalité. C’est une autre maladie.
Sans doute êtes-vous totalement ignorants de ces réalités.
Alors renseignez-vous [1] …
Car votre ignorance contribue à donner une fausse image des personnes et se répercute de façon tragique sur leur vie et celle de leur entourage. En ranimant constamment dans l’opinion publique les mêmes clichés, en contribuant à la stigmatisation rampante, votre ignorance constitue indirectement un frein à l’accès aux soins ; elle alourdit encore le poids supporté par ceux qui vivent avec cette maladie ; elle renforce les murs dressés par le désintérêt général contre une démarche ambitieuse de modernisation de la politique de santé mentale.
Alors, elle réveille insidieusement un réflexe d’enfermement et d’exclusion des personnes qui vivent avec une schizophrénie.
Cette absence de rigueur dans le choix des mots que vous employez vous rend, vous les journalistes, partiellement responsables des chiffres alarmants relevés en matière de soins sans consentement, multipliés par deux en 10 ans, ainsi que de l’hospitalisation contre leur gré de 92 000 personnes par an.
Pour des journalistes dits de culture, quelle ironie !
Et de vous retrouver souvent indignés quelques colonnes plus loin par ces pratiques que vous inspirez …
Vous ignorez sans doute aussi que l’usage du mot schizophrénie dans les médias se retrouve majoritairement dans des articles culturels, à propos de films ou de livres, et dans lesquels il est corrélé avec des idées fausses, comme la violence ou le dédoublement de la personnalité. Ceci a été mis en évidence dans une étude menée pour le compte de notre association et que nous tenons à votre disposition.
Cette dérive fâcheuse est étonnante alors que ces maladies touchent une personne sur 100 en France, soit avec les proches, 2 millions de personnes ; n’êtes-vous pas concernés ?
Votre pouvoir est immense, choisissez vos mots,
Laissez les mots chics, les mots chocs. Soyez à la hauteur et combattez les idées reçues avec nous.
Bénédicte Chenu
Association PromesseS
4eme édition de Psycyclette – 20/27 juin 2017
Roulez pour les personnes vivant avec des troubles psychiques !
Du 20 au 27 juin 2017, l’Unafam organise la quatrième édition de Psycyclette. Psycyclette, c’est un Tour de France de 2000 km contre les idées reçues et un défi audacieux : traverser la France à vélo en faisant participer des personnes vivant avec des troubles psychiques, des soignants, des bénévoles de l’Unafam et des cyclotouristes avertis.
Plus de 200 « psycyclistes » iront à la rencontre des habitants de chaque ville traversée, afin de parler de leur initiative et de briser les tabous sur les maladies psychiques à travers des manifestations festives.
Pour en savoir plus sur les parcours et les villes traversées : http://www.unafam.org
En Rhône-Alpes, le Psytruck reprend la route … Pour parler santé mentale et emploi
Les maladies mentales sont des pathologies méconnues et mal comprises qui affectent près de 20% de la population chaque année. Elles représenteront la 1e cause de handicap dans le monde à l’horizon 2020. La Fondation FondaMental alerte sur l’urgence de mieux comprendre ces maladies, d’améliorer le dépistage et le diagnostic précoce afin de mieux les soigner.
En région Rhône-Alpes, les Centres Experts FondaMental se sont mobilisés à l’occasion de la 28e édition des Semaines d’Information sur la Santé Mentale 2017, et ont ainsi renoué avec une initiative originale lancée en 2015 : du 13 au 24 mars, le Psytruck a silloné la région pour aller à la rencontre du grand public et le sensibiliser ! A son bord, des experts pour informer sur les maladies mentales, avec un axe fort cette année « Santé mentale et emploi », pour coller à la thématique des 28ème SISM.
Accéder au site de FondaMental pour en savoir plus https://www.fondation-fondamental.org
ET ALORS ! la campagne de déstigmatisation des Couleurs de l’Accompagnement



HANDICAP PSYCHIQUE ET ALORS !
En mai 2014, le groupement d’associations a lancé dans la région Rhône-Alpes « ET ALORS ! » campagne de sensibilisation au handicap psychique. L’objectif était double, changer le regard du grand public sur les personnes atteintes de handicap psychique (déstigmatiser), et changer le regard que les personnes handicapées portent sur elle-même (dédramatiser).
C’est dans ce but que la campagne d’affichage présente des situations de vies ordinaires (à la boulangerie, sur un terrain de sport, au café, etc.) où l’on ne peut distinguer les personnes touchées par la maladie psychique des autres.
En 2015, Les Couleurs de l’Accompagnement a conclu des partenariats en dehors de Rhône-Alpes et la campagne a pris un tour national ; elle s’est poursuivie en 2016, et les affiches « Et Alors ! » ont été déployées à Nancy, Marseille, Rennes, Orléans, Angers, Paris …
Sollicité par de nombreuses collectivités qui souhaitent relayer ou utiliser les affiches dans le cadre de leurs actions de sensibilisation, le collectif va continuer à développer l’approche partenariale en affichage. Un petit film reprenant le thème de campagne a été réalisé. D'autres devraient suivre
Les Journées de la Schizophrénie
L’Association des Journées de la Schizophrénie a été fondée en 2007 par un petit groupe formé de soignants et de membres de l’îlot – Association vaudoise de proches de personnes souffrant de Schizophrénie.
Les JDS c’est une quinzaine de jours au mois de mars pour informer sur la schizophrénie, déstigmatiser la maladie et faciliter l’accès aux soins. La communication repose chaque année sur un thème différent : « Ma vie c’est pas seulement la schizophrénie » en 2014, « On a tous un proche Schizophrène » en 2015, « SCHIZ’ & THE CITY – VILLE ET SANTÉ MENTALE » en 2016.
En 2017, elles se sont tenues du 22 mars au 2 avril sur le thème «Des sons dans la tête »
Cliquez sur l'image pour découvrir la vidéo de présentation des Journées 2017
Pour en savoir plus :
https://www.facebook.com/lilot.org/videos/1865736823704910/
Prix Vidéo Arts Convergences
Afin de sensibiliser le public à la réalité vécue par les personnes souffrant de maladies psychiques de l’adulte, mieux comprendre ces maladies, promouvoir des œuvres cinématographiques de qualité... l’association Arts Convergences a créé un Prix Vidéo à son nom. Le prix Arts Convergence invite à réfléchir sur les enjeux de l’intégration de ces personnes et interroge la manière dont le public peut changer son regard, montrant leurs difficultés, mais surtout leurs talents et leurs capacités à nous émouvoir. Avec ce sujet, il ne s'agit pas seulement de mettre en évidence les difficultés, mais autour des thèmes les plus douloureux d'être drôles et émouvants en mettant en avant les points forts et positifs de ces personnes en souffrance et bien souvent mises à l'écart. Le 9 décembre 2016, trois prix ont été décernés au musée du quai Branly-Jacques Chirac, à Paris. Les vidéos (5 minutes max) empruntent à tous les genres de films et de réalisations (fictions, documentaires, animation etc.).
Elles sont en ligne sur le site de l’association http://artsconvergences.com/videos-selectionnees
Handicap psychique, changeons notre regard
Combattre les idées reçues, balayer les préjugés,
voilà l’objectif de cette campagne vidéo de déstigmatisation des troubles psychiques composée de 3 spots vidéos, 3 spots pour 3 troubles différents : la schizophrénie, la bipolarité et la dépression chronique.
Avec 3 témoignages, forts, touchants, authentiques de 3 personnes ayant eu envie de partager leurs expériences dans l’emploi afin de combattre les clichés.
Voici le premier spot :
Projet initié et commandité par le groupe AG2R La Mondiale, avec l’aide du PSYCOM.
Projet sélectionné au Festival "Regards Croisés" de Nîmes les 6/7/8 oct. 2016.
L'éclipse d'un ange
« L’éclipse d’un ange » est un récit illustré sur les psychoses émergentes. Cette création est l'œuvre commune des patients de l'hôpital de jour de Décines et de leurs soignants avec ARS, AMANDINE, AURELIE, CELINE, ERIC, FRANCK, ISA, JULIEN, MAT, MICK, OCEANE, RUTH, NATE et SYLVAIN, accompagnés par le docteur Pierrette ESTINGOY (psychiatre), Alain COCHET (psychologue), Christophe CLERO (infirmier) et Aurore BEVALOT (stagiaire psychologue).
Réaliser une telle histoire a nécessité deux années de travail hebdomadaire entre patients et soignants. Outre sa dimension thérapeutique, cette œuvre a été conçue comme un outil de médiation en éducation à la santé et comme un moyen de communication grand public.
Sa diffusion a pour vocation d’améliorer les connaissances et les représentations liées à la folie, d’interpeller sur les conséquences de la maladie lorsqu’elle n’a pas été soignée à temps.
Les auteurs souhaitent encourager la prise en charge précoce des personnes vulnérables, sensibiliser sur les conduites à risque, rendre l’espoir sur les possiibilités de rétablissement, et surtout lutter contre la stigmatisation des personnes atteintes de troubles psychiatriques.
La bande dessinée est disponible en téléchargement GRATUIT sur le site http://www.artambules.com/accueil/suite-eclipse.html